Le procès de Jonathann Daval, jugé de « meurtre sur conjoint », s’ouvre lundi à la cour d’assise de la Haute-Saône, à Vesoul. Ce procès, très attendu, s’inscrit dans un contexte sanitaire particulier ; la préfecture de la Haute-Saône doit adapter l’organisation. Et aucune dérogation à l’ouverture des commerces n’est accordée.
Le procès de Jonathann Daval, jugé de « meurtre sur conjoint », s’ouvre lundi à la cour d’assise de la Haute-Saône, à Vesoul. Ce procès, très attendu, s’inscrit dans un contexte sanitaire particulier ; la préfecture de la Haute-Saône doit adapter l’organisation. Et aucune dérogation n’est accordée, même dans les restaurants.
Il y a trois ans, la découverte du corps d’Alexia Daval avait ému le pays, mais aussi le monde. Depuis, l’affaire a connu de multiples rebondissements (à lire ici). Ce lundi s’ouvre le procès de Jonathann Daval, son époux ; il est accusé de « meurtre sur conjoint » et risque la réclusion criminelle à perpétuité. L’effroi de 2017 se mesure aujourd’hui à l’intérêt prêté par les médias au procès. Une quarantaine de journalistes ont demandé une accréditation pour suivre les cinq jours de débat, du 16 au 20 novembre, organisés dans un contexte sanitaire particulier. Ce procès est « d’une ampleur inédite pour la ville de Vesoul », a confirmé à l’AFP, la préfecture de Haute-Saône.
Label « Grand procès »
La ville a obtenu le label « Grand procès » par le ministère de la Justice, confirme la préfecture dans un communiqué de presse. Ce label permet « d’assurer sa préparation dans les meilleures conditions ». De multiples réunions entre services de l’État, de la justice, des forces de sécurité et de la municipalité ont permis de régler l’organisation : sécurité publique, sanitaire, circulation…
« Dans ce contexte, la problématique de la restauration des journalistes a été étudiée. Si plusieurs options ont été envisagées, notamment l’ouverture exceptionnelle de quelques restaurants implantés dans le périmètre de sécurité, aucune n’a été retenue », écrit la préfecture de Haute-Saône. Les indicateurs épidémiques qui s’aggravent – un taux d’incidence de 486 pour 100 000 habitants – « ne permettent d’envisager [une] dérogation à la réglementation en vigueur ». La préfecture garantit qu’elle aidera les journalistes pour « identifier les restaurants pratiquant la vente à emporter mais les repas devront être pris individuellement ».