L’hôpital Nord-Franche-Comté vient de se doter d’un nouvel outil pour son service de radiothérapie, installé à Montbéliard. C’est un accélérateur de particules qui intervient dans le traitement de petites tumeurs.
L’hôpital Nord-Franche-Comté vient de se doter d’un nouvel outil pour son service de radiothérapie, installé à Montbéliard. C’est un accélérateur de particules qui intervient dans le traitement de petites tumeurs. Le site va proposer un traitement unique en Franche-Comté.
Le service de radiothérapie de l’hôpital Nord-Franche-Comté, installé sur le site du Mittan, à Montbéliard, vient d’être doté d’un nouvel accélateur de particules. « Avec ce nouvel équipement l’HNFC et les usagers accèdent à une technologie plus récente, plus précise et réactive », indique l’hôpital dans un communiqué. Cet outil dote l’établissement d’une proposition de traitement unique en Franche-Comté pour traiter des petites tumeurs. « Il s’agit de stéréotaxies : l’irradiation de petites tumeurs en doses massives sur moins de 10 séances », indique l’hôpital. « Un accélérateur de particules « médical » est une machine qui émet des rayons (Électron ou Photon X) de forte puissance qui traitent certaines pathologies cancéreuses. Cela fonctionne sur le principe de la destruction de l’ADN des cellules cancéreuses, ce qui diminue ou annihile leur capacité́ à se régénérer », détaille le communiqué.
1 408 patients en 2018
Avec cet investissement, l’hôpital s’est aussi doté d’un système de contrôle qualité complet et harmonisé à l’ensemble des outils. Ce nouvel outil, s’élève à près de 4 millions d’euros. L’hôpital l’a acheté en crédit-bail, sur 7 ans. L’ancien accélérateur, installé en 2008, a été démonté. Huit semaines de réglages ont été nécessaire. « Depuis octobre, les équipes ont procédé à la vérification du bon fonctionnement, aux réglages fins et à l’acquisition d’une grande quantité́ de mesures qui permettent aux algorithmes informatiques de simuler avec précision les traitements administrés à nos patients. Cette phase est sous la responsabilité́ des radiophysiciens de l’hôpital », termine le communiqué. Pendant tout le projet, lancé en septembre 2018, les patients qui nécessitaient un traitement ont pu en bénéficier, afin « d’éviter ainsi de les orienter vers un autre centre plus éloigné́ de chez eux ».
En 2018, le service de radiothérapie a pris en charge 1 408 patients et a réalisé́ 23 853 séances de radiothérapie. Il est composé de : 7 radiothérapeutes ; 4 radio-physiciens et 4 dosimétries ; 1 ingénieur biomédical ; 1 ingénieure qualité́ ; 16 manipulateurs en électroradiologie médicale ; 5 secrétaires médicales ; et 1 cadre de santé. Ce service de l’hôpital est en coopération avec le centre hospitalier universitaire de Besançon.