Dès le début du projet, la volonté municipale était claire : « On ne voulait pas simplement déconstruire, on voulait repenser le quartier », explique Alexandre Gauthier, premier adjoint à la mairie de Montbéliard. Aujourd’hui, les habitants voient peu à peu le résultat de cette transformation : des espaces modernisés, une meilleure circulation et surtout, une végétalisation accrue.
Le « méandre vert » constitue l’un des éléments phares de cette transformation. Long de 500 mètres, il reliera plusieurs points du quartier, notamment le collège Lou Blazer et les Hexagones. « L’idée était de redéfinir la centralité du quartier », explique l’élu. Il sera parsemé d’arbres, de bancs, de tables de pique-nique et de jeux. Pour rafraîchir l’espace urbain, 95 arbres et 3 600 arbustes ont été plantés depuis le début des travaux. « Avec ces îlots de fraîcheur, on peut diminuer de 3 à 4 degrés la température des bâtiments en période estivale », précise l’élu.
Outre la végétalisation, le projet comprenait aussi la modernisation des infrastructures : réfection de l’éclairage public avec des LED à faible consommation, réseau d’eau pluviale, trottoirs et voirie refaits, ainsi qu’une piste cyclable rue du Petit-Chênois. Le parking situé face au Jules-Verne est en train d’être réaménagé afin de mieux gérer l’imperméabilisation des sols.
Modernisation des infrastructures
Les espaces sportifs ont été pensés en concertation avec les habitants, notamment les jeunes, qui souhaitaient plus d’équipements pour les 13-18 ans. Le terrain de foot et de basket sont en cours de rénovation, et une aire de street workout intergénérationnelle est déjà accessible depuis l’automne dernier. « Il y avait cette demande de mobilier urbain pour les familles et un espace de street workout », souligne Alexandre Gauthier.
La dernière phase des travaux, lancée en janvier, comprend la désimperméabilisation des sols, la plantation de 31 arbres et 1 250 arbustes supplémentaires, ainsi que l’aménagement des cheminements piétons et le déploiement de l’éclairage public à faible consommation. Son coût s’élève à 756 000 euros, financés par la Ville, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et l’État via le Fonds vert.
Avec cette métamorphose, la Petite-Hollande tourne une page. Le rendez-vous est pris pour juin 2025, date à laquelle le quartier présentera son nouveau visage.