L’air sent le brûlé à Montbéliard, ce jeudi 16 février. Il est 19h45 et les manifestants tentent tant bien que mal d’éteindre leur flambeau qui arrive en bout de course. Il faisait encore jour quand les premiers flambeaux ont été allumés en signe de contestation contre la réforme des retraites, sur les coups de 18 h. Les chiffres de la police sont à peu près les mêmes que pour la mobilisation à Belfort ce jeudi matin. 1 600 à Montbéliard, contre 1 700 à Belfort. Les organisations syndicales estiment entre 1 800 et 2 000 personnes présentes. Aucun incident n’est venu perturber cette marche festive, voire dansante. Dans tous les discours, une date. Celle du 7 mars. Bruno Lemerle, représentant syndical de la CGT Retraités, qui anime les manifestations, donne des consignes. « Il faut écrire aux parlementaires. Les structures locales doivent interpeller les députés et sénateurs d’ici là. Si le gouvernement reste sourd, il faudra qu’on durcisse le mouvement.» Et de poursuivre, en fin de manifestation : « Le 7 mars, c’est loin. Il va falloir s’y préparer pour réussir à tout bloquer.» En attendant, d’autres initiatives seront prises. « On ne va pas attendre jusque-là », explique-t-il. La lueur des flammes dans les yeux, les derniers manifestants entament les derniers chants. Et les derniers slogans. On retiendra celui-ci : « 16-64, c’est une bière, pas une carrière ».
Quand l’ancêtre d’Alstom voulait s’installer à Vesoul
Avant de s’installer à Belfort, la société alsacienne de construction mécanique (SACM), l’ancêtre d’Alstom, a failli s’installer en Haute-Saône, à Vesoul, dont la cité est placée sur la ligne ferroviaire Paris-Mulhouse.
- Publié le 21.12.2024
- Le Trois