1 400 élèves, professeurs et personnel vont se rendre dans les locaux du nouveau conservatoire du pays de Montbéliard, avenue Wilson, dès la rentrée 2023. Le déménagement approche, fin mai. Il se situe surtout à proximité d’une artère routière très fréquentée. La mairie de Montbéliard cherche donc « à sécuriser la traversée de l’avenue, au niveau des Blancheries eu du bâtiment du nouveau conservatoire ».
Le carrefour, constitué de l’intersection entre l’avenue Wilson et les rues de Belfort et Henri–Mouhot, va être doté « d’un plateau surélevé destiné à ralentir la vitesse des automobilistes, qui sera dès lors limitée à 30 km/h ». La chaussée sera également rétrécie, passant de 8 à 7 mètres à cet endroit. Elle passera de 8m à 7 m. « Ce rétrécissement contribuera également à ralentir les véhicules et permettra d’aménager les abords du nouveau Conservatoire et de créer des îlots de verdure », détaille la municipalité, qui veut donner plus de place au végétal et « désimperméabiliser » des espaces. Deux arbres, quinze arbustes et quelque 720 plants de graminées et vivaces seront plantés.
360 000 euros
« Les traversées seront matérialisées par un revêtement en résine et les trottoirs traités en béton bouchardé », poursuit le document de présentation. Les feux tricolores seront reculés « pour aligner le passage piéton avec le cheminement qui dessert le quartier des Blancheries et permet de rejoindre le parc de Près-la-Rose ». Et la mairie de poursuivre : « Le choix de l’aménagement, des matériaux, des connexions avec le réseau de cheminements existants a été fait en corrélation avec le devenir du site du château, dont la dimension culturelle et touristique est appelée à se développer de manière importante dans les 10 ans qui viennent. » En 2024, la rue du Château sera requalifiée, puis la rue des Tours, en 2025.
Le chantier se déroule en trois phases. Les travaux peuvent se terminer fin juillet ; en fonction des aléas, le calendrier prévoit fin août. Deux nuits de travaux sont envisagés en fin de chantier, pour couler l’enrobé. Le projet s’élève à 360 000 euros. Une partie est prise en charge par le conseil départemental du Doubs, pour la pose des enrobés.