Plus de 50 métiers différents. C’est ce que propose la direction générale des finances publiques, en France. Cette administration rassemble près de 95 000 agents, selon le site dédié au recrutement : rejoindrelesfinancespubliques.economie.gouv.fr. « Nous avons à cœur de les faire connaître », assure la directrice départementale des Finances publiques du Territoire de Belfort, Valérie Usson.
Les impôts, pour reprendre le vocable souvent usité pour évoquer cette administration, suscitent plutôt la crainte que l’envie. « Nous avons la volonté de briser cette image, assure-t-elle, avant d’observer : Nous ne sommes pas qu’une administration qui recouvre les impôts. » Si les Finances publiques recouvrent bien les impôts, elles accompagnent aussi la comptabilité des collectivités locales ou assurent la veille des difficultés des entreprises aux côtés des préfectures.
Les Finances publiques administrent également le fichier de l’immobilier, le cadastre. « Nous sommes partout », sourit Valérie Usson. Les Finances publiques sont présentes dans toutes les étapes de la vie d’un citoyen : si l’impôt ne fait pas rêver, il est pourtant au cœur de l’action de l’État. « L’argent que l’on recouvre sert à améliorer le quotidien des usagers », assure Valérie Usson. Éducation, santé… autant de prestations ouvertes par l’existence de l’impôt.
Les Finances publiques administrent également le fichier de l’immobilier, le cadastre. « Nous sommes partout », sourit Valérie Usson. Les Finances publiques sont présentes dans toutes les étapes de la vie d’un citoyen : si l’impôt ne fait pas rêver, il est pourtant au cœur de l’action de l’État. « L’argent que l’on recouvre sert à améliorer le quotidien des usagers », assure Valérie Usson. Éducation, santé… autant de prestations ouvertes par l’existence de l’impôt.
Recruter, puis former
« Après le covid, Nous nous sommes aperçus d’une baisse des inscriptions aux concours », indique Olivia Gardot-Pyot, inspectrice divisionnaire, référente attractivité. Les Finances publiques cherchent donc à se faire mieux connaître et à communiquer sur les opportunités de recrutement qui existent. Mais aussi sur les avantages de s’engager dans cette voie. La première possibilité de recrutement se fait sur concours. Elles recrutent à un niveau de grade : agent de recouvrement (catégorie C), contrôleur (catégorie B), ou inspecteur (catégorie A). Le premier concours est accessible avec un brevet, le deuxième avec un baccalauréat et le troisième avec un diplôme bac + 3. Au-dessus de ces trois grades, il y a celui d’administrateur d’État, issu de la réforme de la haute fonction publique.
Une fois recruté, le nouvel agent est formé. « Forcément, on ne connait pas le métier », convient Valérie Usson. On recrute donc des « personnalités » et des « potentiels », pour reprendre les mots de la directrice départementale. Il faut de « l’envie, du dynamisme, un respect du cadre hiérarchique, le sens de la discrétion », énumère la directrice. Elle évoque aussi la rigueur et la probité, des valeurs attachées à cette administration qui se doit d’être irréprochable, le consentement à l’impôt étant l’un des socles d’un régime démocratique. Intégrer les Finances publiques, c’est aussi donner du « sens » à son action, relève la directrice. « Au service des publics », insiste-t-elle.
Le concours en poche, le nouvel agent peut aussi choisir sa branche : fiscalité, comptabilité des collectivités locales, cadastre… Une fois à l’intérieur de l’administration, « on peut évoluer », assure encore la directrice départementale, en passant par les différents échelons et en participant à des concours internes. Valérie Usson en est convaincue : les Finances publiques sont un vrai « ascenseur social ». « Et nous réunissons les conditions pour permettre aux agents d’évoluer rapidement », souligne la directrice.
Salaires attractifs
Une autre voie de recrutement est possible, en qualité de contractuel. Le ministère de l’Économie et des finances peut donner des autorisations de recrutement aux services départementaux, pour des contrats de un à trois ans (choisirleservicepublic.gouv.fr), pour des postes de toutes les catégories.
En plus de l’évolution interne, Valérie Usson souligne la possibilité d’explorer différents « champs » d’activité. À titre personnel, elle a par exemple travaillé dans l’administration hospitalière. Et au sein des Finances publiques il y a de nombreux parcours possibles. Il y a une « mobilité fonctionnelle », explique Olivia Gardot-Pyot, mais aussi « géographique ». Des postes existent dans l’Hexagone, en outre-mer, mais aussi à l’international, via le réseau des ambassades ou dans le cadre de coopération entre États. « Vous pouvez faire quarante ans de carrière sans faire la même chose », assure Olivia Gardot-Pyot. « Si vous avez envie, que vous êtes curieux, il y a plein de possibilités », poursuit la directrice départementale. Notamment dans le cadre d’une reconversion ou d’une seconde carrière, des profils souvent croisés dans les recrutements.
Un agent de recouvrement débute avec un salaire de 1 867,29 euros net par mois, le contrôleur avec un salaire de 2 019,71 euros net par mois et l’inspecteur avec un salaire de 2 337,99 euros net par mois. Ce sont des « rémunérations attractives », valide Olivia Gardot-Pyot. Des primes existent aussi selon le service ou le territoire d’exercice, indique la référente attractivité. « C’est une vraie belle maison », certifie, finalement, Valérie Usson.
- Plus de renseignements : rejoindrelesfinancespubliques.economie.gouv.fr/