La commission départementale du Territoire de Belfort de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes s’est réunie ce mardi, au lendemain de la journée internationale dédiée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
La commission départementale du Territoire de Belfort de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes s’est réunie ce mardi, au lendemain de la journée internationale dédiée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Des actions vont être définies pour deux ans, mais des mesures sont déjà lancées.
436. C’est le nombre de faits de violences faites aux femmes dans le Territoire de Belfort, depuis le début de l’année. Pour enrayer ce phénomène, un Grenelle des violences conjugales a été lancé le 3 septembre. Il vient de s’achever. Ce mardi, les travaux ont été restitués en préfecture.
La commission départementale de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, qui regroupe des acteurs œuvrant à la prise en charge des femmes victimes de violences (association, élus, justice, Éducation nationale, travailleurs sociaux, hôpital Nord-Franche-Comté), « a pour mission la mise en œuvre de la politique de lutte contre les violences faites aux femmes, ainsi que la coordination des dispositifs de prise en charge et de prévention des violences ».
Les associations ressources
> Centre d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF)
3 rue Jules-Vallès, Belfort – Tél. : 03 84 28 00 24
> Solidarité́ femmes
23, rue de Mulhouse, Belfort – Tél. : 03 84 28 99 09
> France Victimes 90
18 bis, rue Gaston-Defferre, Belfort – Tél. : 09 70 19 52 52
À l’échelle du territoire, la commission a décidé de rédiger un protocole de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. Au sein de ce protocole, différentes actions seront définies pour la période 2020-2022.
Porter plainte depuis l’hôpital
On a déjà acté, à l’initiative du préfet, une cellule départementale dédiée à la prise en charge opérationnelle des femmes victimes de violences conjugales. « Elle aura vocation à évaluer et coordonner, avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge et le suivi de cas victimes de violences conjugales, tous les dispositifs d’accompagnement nécessaires aux victimes : soutien juridique, mesures de protection, de mise à l’abri, recherche d’hébergement, accompagnement juridique, social et psychologique », détaille la préfecture dans son communiqué.
Une convention a également été signée avec l’hôpital Nord-Franche Comté. « À compter du 1er janvier 2020, informe la préfecture, les personnes victimes de violences prises en charge à l’hôpital Nord-Franche-Comté, auront la possibilité́ de déposer plainte directement sur place. » La gendarmerie viendra à l’hôpital pour entendre la plainte. Cette convention a été signée entre l’hôpital, la préfecture, la police et la gendarmerie.