À partir de ce mardi 28 juillet, il sera possible de régler des factures du quotidien dans 5 100 bureaux de tabac en France. Crèche, hôpital, impôts sont concernés. On peut payer en espèce jusqu’à 300 euros.
(AFP)
À partir de ce mardi 28 juillet, il sera possible de régler des factures du quotidien dans 5 100 bureaux de tabac en France. Crèche, hôpital, impôts sont concernés. On peut payer en espèce jusqu’à 300 euros.
Les factures de cantine, de crèche, d’hôpital, les amendes ou encore les impôts pourront être payés en espèces jusqu’à 300 euros ou par carte bancaire dans 5 100 bureaux de tabac en France, à compter de ce mardi 28 juillet, un service testé jusque-là dans dix départements, dont la Haute-Saône.
Cette “généralisation du paiement de proximité” qui n’inclut pas le paiement par chèque, sera ainsi accessible aux particuliers dans quelque 3 400 communes de l’Hexagone, “à des horaires d’ouverture élargis”, précise le ministère de l’Économie dans un communiqué lundi. Cela concerne les impôts – contribution à l’audiovisuel public, petites taxes d’habitation ou foncières, impôts présentant un QR code – d’un montant inférieur à 300 euros s’ils sont réglés en espèces, indique-t-il. Les impôts d’un montant supérieur doivent être réglés par voie dématérialisée.
Pour les factures, le règlement en espèces pourra aller jusqu’à 300 euros là encore ; il n’y aura pas de limitation de montant s’il est effectué par carte bancaire.
Confidentialité
Ce nouveau service s’adresse notamment au demi-million de personnes en France qui “ne disposent pas de compte bancaire, rencontrent des difficultés à se déplacer ou ne maîtrisent pas internet”, dit le Gouvernement, chiffrant à 2 millions par an les factures qui pourraient être réglées par ce biais.
Le paiement se fera “en toute confidentialité” sur un “terminal sécurisé” de la Française des Jeux et le buraliste n’aura “accès à aucune information de nature personnelle”, assure le ministère. “Les centres des finances publiques assureront une phase de transition et accompagneront les usagers qui auront besoin d’informations”, précise le communiqué. Le déploiement de ce service a débuté fin février dans certains départements (Haute-Saône, Vaucluse, Gard, Côtes d’Armor, Yvelines, Oise, Marne, Corrèze, Corse du Sud, Loire), avant de s’étendre progressivement au reste de la France.