La fin de match du championnat de Ligue 2 entre le FC Sochaux-Montbéliard et le Valencienne FC a été émaillée d’incidents ce samedi. Jérôme Prior, le gardien valenciennois, accuse notamment Ousseynou Thioune de l’avoir mordu. Ce que réfute le Sochalien, qui dit avoir été victime d’injures raciales. Le FC Sochaux-Montbéliard appuie cette version.
La fin de match du championnat de Ligue 2 entre le FC Sochaux-Montbéliard et le Valencienne FC a été émaillée d’incidents ce samedi. Jérôme Prior, le gardien valenciennois, accuse notamment Ousseynou Thioune de l’avoir mordu. Ce que réfute le Sochalien, qui dit avoir été victime d’injures raciales. Le FC Sochaux-Montbéliard appuie cette version.
« Plusieurs joueurs sochaliens ont confirmé avoir été victimes d’injures à caractère racial inacceptables, de manière insistante et répétée », écrit, dans un communiqué de presse envoyé ce lundi soir, le FC Sochaux-Montbéliard. Le club confirme ainsi la version défendue par Ousseynou Thioune, qui prétend avoir été qualifié de « sale noir » par le gardien de Valencienne, qui l’accuse pour sa part de l’avoir mordu. Le joueur sochalien n’exclut cependant pas « avoir touché le gardien valenciennois involontairement d’une autre manière, probablement en le griffant lorsqu’il s’est dégagé de l’explication en tête en tête entre les deux joueurs », explique le FC Sochaux-Montbéliard dans son communiqué.
Avant de se prononcer sur ces évènements, le club « a souhaité analyser les faits et prendre connaissance des rapports de l’arbitre et du délégué, afin de bénéficier du recul nécessaire », indique-t-il dans le communiqué, tout en notant que ces incidents sont « regrettables ». Il regrette toutefois que ces évènements aient donné lieu « à des lectures partielles et dictées par l’émotion plus que par une étude aussi exhaustive que possible ».
Commission de discipline le 21 octobre
Selon le club, ces injures pourront être confirmées « par les acteurs de la rencontre présents au plus près de la pelouse ». « Les joueurs du FCSM sont parvenus à conserver leur calme et leur concentration jusqu’à la fin de la rencontre avant d’exprimer leur désaccord devant de telles pratiques auprès de leurs principaux auteurs, note également le club. Plusieurs foyers d’échauffourées sont alors nés, rapidement calmés notamment par l’interventions de joueurs souhaitant rapporter calme et sérénité. »
Le FC Sochaux-Montbéliard souhaite aujourd’hui que la commission de discipline de la ligue de football professionnel (LFP) puisse « juger de manière sereine les actes s’étant déroulés ». L’audience est programmée le mercredi 21 octobre. « En attendant cette échéance, le Club ne commentera plus cette affaire », conclut le club