Mardi 7 janvier, un prêtre d’origine togolaise a été jugé et reconnu coupable à Belfort « d’agression sexuelle par une personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions » sur une fidèle de l’Église. Dans un communiqué, le diocèse de Belfort-Montbéliard, par la voix de l’évêque Denis Jachiet, réagit. Il indique que le prêtre a été suspendu de l’exercice public du ministère à l’automne 2023 et qu’une enquête canonique préliminaire avait été lancée. Désormais jugé coupable par la justice civile, « le processus canonique va se poursuivre », précise l’évêque. La sentence du tribunal de Belfort a été « communiquée » à son évêque au Togo, poursuit-il.
Dans son communiqué, Mgr Denis Jachiet, évêque de Belfort-Montbéliard, exprime son soutien à la victime : « Je tiens à manifester une nouvelle fois à la victime toute ma compassion et à redire ma ferme détermination de prévenir tout abus au sein de notre Église diocésaine. »
Il insiste également sur la responsabilité d’exemplarité des prêtres et évoque « le respect strict » des « normes de prudence dans l’écoute des personnes », qui ont, selon lui, fait l’objet d’un approfondissement à l’échelle locale avec l’ensemble des prêtres du diocèse. Ces dispositions ont été renforcées à la suite d’une conférence des évêques de France où des documents ont été votés sur ces sujets, explique-t-il.
L’évêque a également exprimé sa solidarité envers les fidèles touchés par cette affaire, concluant par ces mots : « Si ces actes, que je condamne fermement, ont été commis par un homme exerçant un ministère au sein de l’Église catholique, je tiens à souligner le dévouement fidèle et respectueux de la majorité des membres du clergé. Je souhaite exprimer tout mon soutien et ma proximité à tous ceux qui, une fois encore, sont blessés et trahis dans leur confiance en l’Église. »