Deux nouveaux dispositifs sont en train de voir le jour dans le département : deux voitures radars contrôlées par une société privée, ainsi que des radars tourelles.
Deux nouveaux dispositifs sont en train de voir le jour dans le département : deux voitures radars contrôlées par une société privée, ainsi que des radars tourelles.
Le dispositif DEXTER : c’est le nom donné à la mission confiée à une société privée qui va réaliser des contrôles mobiles. Deux voitures banalisées circulent déjà depuis une semaine sur cinq circuits dans le Territoire. Des voitures qui peuvent rouler sept à huit heures par jour.
La particularité, c’est que les voitures banalisées n’émettent pas de flash. Elles relèvent les excès de vitesse par infrarouge. Les véhicules détectent les excès de vitesse supérieurs à 10 km/h.
Le but : « Que les forces de sécurité puissent se concentrer sur leurs fonctions », analyse Jean-Marie Girier, préfet du Territoire de Belfort. Et « ce sont 400 postes que l’on récupère pour d’autres tâches grâce au dispositif. Ce sont des gendarmes pas en plus, mais en mieux sur le terrain. »
Pour le lieutenant Mourelon, ce dispositif est essentiel. « Aujourd’hui, les contrôles fixes n’ont que très peu d’efficacité. En moins d’un quart d’heure, les automobilistes se passent le mot grâce à Waze. Il n’y a plus d’effet de surprise. »
De nouveaux radars tourelle dans quatre communes
C’est aussi quatre radars tourelle qui seront installés début 2022 à Valdoie, Essert, Deney et Meroux-Moval. Ces équipements suspendus à 2,50 mètres du sol flasheront dans les deux sens.
« Au début, il n’y aura pas de verbalisation. C’est une expérimentation », expose le préfet. Mais très vite, le dispositif passera en marche active. Les équipements pourront relever la vitesse, le franchissement de feu rouge, ainsi que la distance entre deux véhicules. Et bientôt, ils pourront aussi analyser le port ou non de la ceinture ainsi que l’utilisation du téléphone au volant. Des équipements de la sorte ont déjà été installés à Montbéliard.