A l’école maternelle Victor-Hugo, les projets créatifs prennent de l’ampleur chaque année. L’année scolaire 2020/2021 a fait naître un projet commun entre les cinq classes, qui ont réalisé une fresque monumentale à l’aide d’un artiste alsacien. Découverte.
A l’école maternelle Victor-Hugo, les projets créatifs prennent de l’ampleur chaque année. L’année scolaire 2020/2021 a fait naître un projet commun entre les cinq classes, qui ont réalisé une fresque monumentale à l’aide d’un artiste alsacien. Découverte.
Les deux Cathy, Marie-Anne, Christine et Catherine, les professeures des écoles de la maternelle Victor-Hugo de Belfort ont lancé un projet d’envergure cette année. À l’aide d’un artiste reconnu, Frédéric Rebellato, calligraphe et enlumineur, les classes ont pu participer à la construction d’une toute nouvelle parure ornementale pour la cour de récréation.
« Travailler ensemble »
Assises sur des chaises taille enfant, autour d’une table ronde, les instit’ racontent qu’elles ne se connaissaient pas bien début septembre, car trois d’entre elles étaient nouvelles. Mais le projet a permis de « travailler ensemble, de se connaître mieux, d’échanger », selon la directrice de l’école, Christine Ballet. L’objectif graphique des élèves, cette année, sur les conseils de la conseillère pédagogique, était d’apprendre à faire correctement des points et des lignes. Les enseignantes ont monté un projet d’action éducative (PEA) et ont rencontré Frédéric Rebellato, artiste alsacien spécialisé dans l’art cathédrale avec qui la directrice avait déjà travaillé pour un projet de calligraphie chinoise.
Avec son aide, 5 classes ont pu participer à la construction d’une grande fresque, permettant de fédérer tous les élèves. « Les élèves ont beaucoup participé, ils ont adoré. L’artiste leur a fait des démonstrations, ils se sont entrainés avec des dessins avant de travailler à même les panneaux. Ils ont été fiers de participer à ça », racontent les professeures. La directrice ajoute : « Ils étaient rigolo. Ils avaient pleins de clichés sur les artistes. Le béret, la moustache. On n’a pas pu vérifier, [Frédéric Rebellato] avait le masque », plaisante-t-elle. Mais l’œuvre faite par ces p’tits bouts est digne des plus grands.
Quelques chiffres sur le projet
75 heures de travail : La fresque a demandé un travail d’envergure à l’artiste et aux élèves. Environ 15 heures de travail avec chaque classe, pour 5 classes.
125 élèves : C’est le nombre d’élèves qui a pu participer au projet et développer des qualités artistiques grâce à de nombreux ateliers pour apprendre à faire des tâches de couleur pour les plus petits, à faire de la peinture à la règle, à travailler le papier bulle. Ou encore à découper, tracer des lettres, travailler avec des pochoirs pour les plus grands.
6 couches : Pour rendre comme sur la photo, il a fallu travailler avec 6 couches de peinture, pour le fond. Et ça, sur 7 panneaux !
5 000 euros : Coût total du projet, pris en charge par la mairie à hauteur de 2 400 euros.