À Belfort, Territoire Habitat promet une centaine de logements vacants sans limite de temps pour permettre aux réfugiés ukrainiens de vivre décemment sur le territoire.
À Belfort, Territoire Habitat promet une centaine de logements vacants sans limite de temps pour permettre aux réfugiés ukrainiens de vivre décemment sur le territoire.
« Pour le moment, les réfugiés sont essentiellement localisés en Pologne. Nous ne pouvons pas encore parler de crise migratoire. Mais cela viendra », argue Ian Boucard, député Les Républicains et président de la commission d’attribution. Pour s’y préparer, Territoire Habitat, bailleur social présent dans le Territoire de Belfort, met à la disposition des populations ukrainiennes des logements vacants, en coordination avec le Département, la Ville et la Préfecture. « Nous sommes en train de travailler en amont pour ne pas laisser des familles à l’hôtel ou dans le besoin. Il faut que l’on puisse réagir vite lorsque nous aurons des demandes », expose Ian Boucard.
Des logements non meublés par groupe de 3, 4 ou 5 sont prévus pour permettre aux familles de rester ensemble autant que possible. Territoire Habitat a déjà ciblé une trentaine de logements qui pourraient répondre à ce critère et à deux autres : la proximité du centre-ville de Belfort, pour accompagner les personnes, qui n’auront sûrement pas de moyen de locomotion, au mieux. Ainsi que des logements avec chauffage collectif, pour limiter les coûts. « En termes budgétaire, nous adoptons une ligne spécifique avec des loyers modérés pour que les associations qui aident les réfugiés n’aient pas de coûts trop importants », expose Marie-Hélène Ivol, présidente de Territoire Habitat. Cette révision du budget aura des conséquences pour Territoire Habitat et le conseil administratif votera bientôt ce changement en ce sens, selon la présidente.
« Nous n’avons pas de limite en ce qui concerne le nombre de logements. Nous en aurons potentiellement une centaine sans limite de temps », détaille Marie-Hélène Ivol. Pour le moment, trois demandes ont été formulées pour huit personnes et une collaboration avec les associations (Armée du salut, Secours catholique et Interaction) est en train de se mettre en place car elles serviront de relais entre les populations et les bailleurs.