Clara Janssen
«On croit souvent que si on voit, on est vu», explique Gilles, membre de l’association Véloxygène90. Sur le pont Clémenceau, lundi 29 janvier, l’association organise une opération de diagnostic gratuite pour les éclairages de vélos. C’est la deuxième cet hiver. Pour préparer l’événement, en cet après-midi ensoleillé, les bénévoles ont apporté tout leur matériel en vélo : tonnelles, pancartes, équipements. Un bon moyen de montrer l’exemple.
Accompagnés de la Maif prévention, ils apportent de l’aide et des équipements aux cyclistes. «Ce qu’il faut surtout c’est être vu», martèle Gilles. Alors, que faut-il pour être vu ? Un gilet et au moins un brassard réfléchissant dans la nuit. Aussi, il faut avoir absolument des lumières sur le vélo et des catadioptres (un dispositif réfléchissant installé sur différentes parties du vélo notamment les roues). Il y a finalement assez peu de règles, mais elles sont nécessaires.
Les personnes déjà entièrement équipées ont été félicitées par les bénévoles. Ceux à qui ils manquaient du matériel en ont reçu gratuitement. «Les gens sont généralement réceptifs», assure Gilles, lorsque les membres de l’association arrêtent les cyclistes pour un contrôle. En une trentaine de minutes, une vingtaine de cyclistes ont joué le jeu. «C’est bon enfant», se réjouit l’un d’entre eux.
En plus de leur campagne de prévention, Véloxygène90 a mis en place sur leur site internet un espace pour alerter sur des pistes cyclables défectueuses par exemple (voir ici). Ainsi qu’un espace pour apporter des idées et des volontés pour améliorer la vie des cyclistes. Leur but, toujours : accompagner les cyclistes et amener les non-cyclistes à le devenir.