Une allée flambant neuve attire le regard à l’entrée de la cathédrale. C’est une des nouveautés visibles des travaux de l’édifice. De part et d’autre de l’allée, des tribunes en parquet massif surélevées ont aussi vu le jour. Le système a été entièrement revu pour permettre l’insertion d’un système de chauffage au sol qui repose sur le même principe qu’une plaque de cuisson à induction. Huit radiants infrarouges ont aussi été installés.
« L’ancien système de chauffage était extrêmement énergivore », commente Damien Meslot, maire Les Républicains de Belfort. « Nous en avons profité pour rénover l’allée centrale qui était en train de s’affaisser ainsi que la cheminée qui menaçait de s’effondrer », expose-t-il. Des travaux qui s’ajoutent à ceux de la tour Nord en 2018 et ceux de la toiture en 2021. Le tout a été chiffré à 527 000 euros, dont une part prise par l’Etat de 72 000 euros. Le reste a été financé par la commune.
« La cathédrale est une exception. C’est l’une des rares qui n’appartient pas à l’Etat, car elle a été créée après la loi de séparation entre l’Eglise et l’Etat en 1905 », poursuit-il. Les cultes reprendront pour la semaine sainte. Il manquera, encore, jusqu’à la fin de l’année, cinq tableaux partis en rénovation dans la région de Strasbourg. « Ainsi qu’un coup de peinture dans la voûte », expose le maire, avant qu’elle puisse être considérée comme entièrement rénovée.
