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À Éloie, des petits plats disponibles à toute heure… dans des distributeurs automatiques

Jean-Michel Bailly s’est tourné vers les distributeurs automatiques pour vendre ses plats. | ©Le Trois - H.G.
Jean-Michel Bailly s’est tourné vers les distributeurs automatiques pour vendre ses plats. | ©Le Trois - H.G.
Reportage

En pleine pandémie mondiale, Jean-Michel Bailly s’est tourné vers les distributeurs automatiques pour vendre ses plats. Son entreprise de traiteur Le Convivial, basée à Valdoie, a pu survivre, notamment grâce à ce dispositif. Ses distributeurs sont à Éloie et Évette-Salbert.

Hugo Guéritaine

« Il fallait trouver une source de revenus pendant le Covid ». C’est pour cela que depuis 2020, Jean-Michel Bailly, traiteur à Valdoie, a implanté des distributeurs de plats cuisinés. « On faisait à manger pour des scolaires, des mariages ou des communions. Alors quand tout s’est arrêté, on s’est adaptés », justifie-t-il. Le responsable du Convivial a également profité de cette situation pour ouvrir sa boutique de plats à emporter en plein cœur de Valdoie. Un premier distributeur a été installé à Éloie, puis un second à Évette-Salbert.

Jean-Michel Bailly recharge ses distributeurs tous les deux jours. « On cuisine sur place le jour J. Puis on refroidit la préparation, on scelle la barquette, on l’étiquette puis on la met dans le distributeur », détaille-t-il. Le traiteur propose trois à quatre plats différents dans chaque distributeur avec une date limite de consommation de trois jours. Cela lui permet de répondre à la demande différente entre les deux villages. « À Évette-Salbert, les habitants préfèrent les plats de la gastronomie française comme la blanquette ou le bœuf bourguignon. À Éloie, ce sont plus les lasagnes ou les pâtes carbonara qui partent sont commandés. » Pour confectionner ses plats, Jean-Michel Bailly se sert de la demande qu’il reçoit en tant que traiteur. « Si j’ai une commande de quinze cuisses de poulet et que j’en reçois vingt, j’utilise les cinq restantes pour le distributeur », précise-t-il. 

Un complément de revenu qui a un prix

Pour mettre en place ses distributeurs, Jean-Michel Bailly est passé par l’entreprise française Le Distrib. Au début de son expérience, il les louait. Mais il a ensuite décidé de les acheter. « En location, on ne les rentabilise pas. Les acheter c’est un coût, mais il est amorti en cinq ans, expose-t-il avant de chiffrer : Un distributeur coûte 25 000 euros. » Un investissement qui reste une réussite pour lui. 

Au-delà d’un chiffre d’affaires plus important, il propose une alternative aux consommateurs. « C’est un choix en plus par rapport aux distributeurs de pizzas ou aux restaurants qui proposent des kebabs ou des tacos. » 

Le traiteur a dû faire face à des actes de vandalisme à plusieurs reprises sur son distributeur situé à Éloie. « Ils avaient réussi à fracturer la porte et à me voler des plats, déplore-t-il. Sur mon nouveau distributeur, ce sont des portes individuelles. Certaines d’entre elles ont déjà été détruites. C’est le seul point négatif auquel j’ai dû faire face. »

Pour le moment, Jean-Michel Bailly n’a pas prévu d’implanter d’autres distributeurs. « Une fois que l’un sera totalement rentabilisé, pourquoi pas. Je verrai aussi selon la demande », conclut-il. 

Jean-Michel Bailly s’est tourné vers les distributeurs automatiques pour vendre ses plats. | ©Le Trois - H.G.
Jean-Michel Bailly s’est tourné vers les distributeurs automatiques pour vendre ses plats. | ©Le Trois - H.G.

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