Maude Clavequin espère encore l’union au centre, à l’occasion des élections municipales des 15 et 22 mars, à Belfort. Et donne jusqu’à samedi au député européen MoDem Christophe Grudler et sa liste menée par Marie-José Fleury pour la rejoindre dans cette dynamique.
Maude Clavequin espère encore l’union au centre, à l’occasion des élections municipales des 15 et 22 mars, à Belfort. Et donne jusqu’à samedi au député européen MoDem Christophe Grudler et sa liste menée par Marie-José Fleury pour la rejoindre dans cette dynamique.
Une lettre de Bruno Kern (LREM) à Christophe Grudler. Et une conférence de presse de la sociale-démocrate Maude Clavequin, ce mercredi midi, entourée d’une quinzaine de soutiens, sont les dernières tentatives pour ne présenter qu’une liste allant du centre gauche au centre droit. L’espace de « la sociale démocratie », pour reprendre les termes de Maude Clavequin. Aujourd’hui, il y a une liste menée par Maude Clavequin, soutenue par le Marcheur Bruno Kern (et l’ancien président du conseil général Yves Ackermann), et une liste menée par Marie-José Fleury, avec le député européen MoDem Christophe Grudler, qui apparaît en deuxième position.
Pour appuyer la démarche, l’équipe de Maude Clavequin a commandé un sondage. Un sondage qui dit que « si nous faisons l’union, nous avons les capacités d’être derrière [Damien] Meslot au 1er tour », assure Maude Clavequin. Pour les détails, il n’y en aura pas. Pas de précisions sur la méthodologie, ni sur les échantillons. « Christophe Grudler a-t-il publié les résultats de son sondage », répond Bruno Kern.
Petite information glanée, glissée par les commanditaires : et la liste de Marie-José Fleury et celle de Maude Clavequin recueilleraient plus de 10 % des suffrages exprimés. On ne veut pas non plus dévoiler trop d’informations sur ce sondage car elles pourraient profiter aux adversaires souffle un membre de l’entourage proche de la candidate.
Pas de conditions
De cette analyse, Maude Clavequin lance « un appel solennel à faire l’union ». Sans conditions, contrairement à la demande de Christophe Grudler, formulée fin octobre. Un appel sans préalable, « y compris la tête de liste », complète Maude Clavequin. « Aujourd’hui, il y a une chance réelle de battre Damien Meslot », insiste-t-elle, pointant du doigt « l’irresponsabilité politique » qui consisterait à ne pas la faire. Maude Clavequin souhaite construire une dynamique de 1er tour et non pas envisager un rapprochement au lendemain du 15 mars.
Cet appel est-il un moyen de compléter sa liste de « rassemblement » et de « compétences » ? « Nous n’avons pas besoin d’union pour compléter notre liste », assure Maude Clavequin, qui précise ensuite : « Je suis convaincu que l’on peut se mettre d’accord ; les égos doivent être mis de côté. Il faut défendre le territoire. » Pour peser dans le jeu national, assure-t-elle. Et Bruno Kern de conclure : « Le sondage donne de l’assurance, mais aucune arrogance. » Cette situation au centre dure depuis 6 mois. Maude Clavequin et Bruno Kern ont averti les soutiens de Marie-José Fleury qu’une réponse devait être annoncée avant samedi.