Le centre des travailleurs frontaliers en Suisse (CNTFS) de Franche-Comté a organisé une webconférence, vendredi 20 septembre, en fin de journée. Cet organisme rattaché à l’Urssaf, créé en 2014, est en charge du calcul et du recouvrement des cotisations d’assurance maladie des travailleurs frontaliers en Suisse, résidant en France. Il en existe deux en France : l’un à Annecy pour les travailleurs habitant en Rhône-Alpes ; l’autre à Montbéliard, pour les travailleurs du reste de la France. « Le CNTFS Franche-Comté gère 66 527 travailleurs frontaliers résidant majoritairement dans le Haut-Rhin, le Doubs, le Jura et sur le Territoire de Belfort », indique le communiqué de presse. « Les frontaliers en Suisse ayant opté pour l’assurance maladie française sont redevables d’une cotisation d’assurance maladie », indique l’organisme. Vendredi, 1 502 cotisants ont suivi cet évènement en direct, dont 539 par smartphone ou tablette. « Au total 5463 cotisants se sont inscrits pour participer à l’événement leur permettant d’avoir accès au webinaire en replay pendant 3 mois », indique également le communiqué de presse. Cette opération visait à « les accompagner dans leur déclaration de revenus, qui sert de base pour le calcul de leurs cotisations ». Deux gestionnaires du CNTFS ont assuré la présentation et 6 personnes étaient mobilisées pour répondre au quelque 300 questions par tchat. « L’initiative a été très appréciée par les travailleurs frontaliers au regard des nombreux messages de satisfaction transmis à la fin de la webconférence », transmet l’organisme.
La Bourgogne-Franche-Comté va perdre au moins 9% de ses actifs d’ici 2050
La population active de la région Bourgogne-Franche-Comté est en déclin et pourrait passer de 1,27 million en 2021 à 1,12 million en 2050, soit une baisse de 11 %, selon un scénario de l'Insee. Ce recul s’explique principalement par le vieillissement de la population et une diminution des jeunes générations sur le marché du travail.
- Publié le 7.12.2024
- Eva Chibane