Les parlementaires du Territoire de Belfort, le maire de Belfort et le président du conseil départemental réagissent en commun à la perspective de suppressions de postes chez GE. Ils réclament une nouvelle fois le fléchage de la pénalité de GE sur Belfort.
Les députés, sénateur, président du conseil départemental et maire de Belfort viennent de publier un communiqué commun. “A la suite de l’annonce de la suppression de 146 postes dans la division Alstom Power Systems de GE, Damien Meslot, maire de Belfort et président du Grand Belfort, Florian Bouquet, président du conseil départemental du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort, Ian Boucard et Michel Zumkeller, députés du Territoire de Belfort interpellent le gouvernement”, indique ce communiqué.
En effet, GE s’était engagé à créer 1 000 emplois en France dans le cadre du rachat d’Alstom. Depuis fin 2018, nous savons que cette promesse ne sera pas tenue et que GE devra verser une pénalité de 52 millions d’euros pour ne pas avoir rempli ses engagements.
Les élus du Territoire de Belfort demandent au gouvernement que cette somme soit réinvestie sur le site de Belfort pour permettre une diversification des activités, nécessaire à l’avenir industriel du site. Ils demandent l’appui du gouvernement à l’opportunité d’une diversification dans le domaine de l’aéronautique, à la suite d’une rencontre avec un acteur du secteur. D’autre part, les élus du Territoire de Belfort demandent au Ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, de les recevoir afin d’évoquer l’avenir du site GE de Belfort. Enfin, ils rappellent que ce rachat a été permis par l’actuel président de la République, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Ils demandent donc au gouvernement de s’impliquer fortement à leurs côtés pour maintenir l’emploi sur le site de Belfort.