Mardi 21 mai, la ministre des Transports Élisabeth Borne, a annoncé le réexamen du calendrier concernant l’achèvement de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Ce projet doit intervenir avant 2028. « Cette décision s’imposait après la suppression par les députés de la majorité LREM de notre amendement adopté au Sénat, contre l’avis du Gouvernement, qui ajoutait la réalisation de la 2e phase de la branche Est dans la loi d’orientation des mobilités », rappelle le sénateur du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, satisfait de cette décision. Elle « est le fruit d’une importante mobilisation des Sénateurs du Grand Est », remémore-t-il, en glissant le courrier de 20 sénateurs adressé aux députés du Grand Est et de Bourgogne-Franche-Comté, le 9 mai. « Comptez toutefois sur ma plus grande vigilance quant à la réalité et la concrétisation de cette annonce, glisse le sénateur, avant de prévenir. L’abandon annoncé en catimini cette semaine par le Gouvernement de la modernisation de la R.N. 19 entre Vesoul et Langres nous oblige en effet à la plus grande prudence. Ce reniement est intervenu en dépit des engagements signés en 2000 par l’État dans la Convention spécifique R.N. 19 et du protocole signé en 2006 par l’État et les collectivités locales. Une trahison similaire de la parole donnée par l’État serait inacceptable. »
5 chiffres sur le recul de la filière automobile en Bourgogne-Franche-Comté
L’activité dans l’industrie automobile en Bourgogne-Franche-Comté a reculé, au premier semestre 2024, indique une note de l’institut national de la statistique et des études économiques. L’activité est marquée par un recul des immatriculations et le passage à l’électrique. Dans la région, l’emploi intérimaire y a reculé de 20 %. 5 chiffres pour l’illustrer.
- Publié le 21.12.2024
- Thibault Quartier