Le conseil départemental du Territoire de Belfort « réaffirme les pleins pouvoirs de l’administrateur provisoire », écrit-il dans un communiqué de l’Ehpad de la Rosemontoise. Une position réaffirmée à l’occasion d’une commission permanente, réunie ce jeudi 24 septembre. Le conseil départemental réagit à l’arrivée du groupe Doctegestio au sein du conseil d’administration de l’association Servir, qui gère l’Ehpad et à la suite des déclarations véhémentes de son ancien président dans ces colonnes. Le Département rappelle que la 2e administration provisoire s’est chargée d’éditer un rapport, cet été, qualifié « d’accablant » par le conseil départemental. Il point notamment : « Défaillance dans la prise en charge des résidents, dans la gouvernance du fait d’un conseil d’administration et d’un siège en totale déconnexion avec les réalités de l’établissement, des fonctions supports totalement inappropriées engendrant un absentéisme et une détresse des salariés. » Le 3e administrateur, nommé pour 3 mois le 7 août, doit « redresser la situation sur la base des constats relevés dans le rapport ». Dans ce communiqué, le conseil départemental réitère ses doutes quant à l’arrivée du patron de Doctegestio, au sein du conseil d’administration de Servir, l’association qui gère normalement l’Ehpad de La Rosemontoise. Lors de cette commission permanente, les élus réaffirment : « L’avenir de cet Ehpad relève d’une décision du Président du conseil départemental et du directeur de l’agence régionale de santé ; leur exigence qu’un opérateur privé associatif local à but non lucratif, maîtrisant la gestion de ce type d’établissement, assure l’exploitation et la gestion de cet Ehpad. » Par ces derniers mots, les élus rejettent l’éventualité d’une reprise totale par le groupe Doctegestio.
Bourogne : la centrale d’enrobé autorisée à démarrer
Le préfet du Territoire de Belfort autorise la mise en route de la centrale d'enrobé temporaire de Bourogne, apprend-on auprès d'élus. Elle sera exploitée par Trabet, afin de réaliser un chantier de réfection sur l'A36, pour le compte d'APRR. Du côté des riverains, la contestation reste vive.
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- La Rédaction