Une délégation d’élus du nord Franche-Comté et de parlementaires devait rencontrer Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, le jeudi 2 mai. La rencontre avait été reportée. Il était retenu à Paris par une conférence de presse en présence du ministre de l’Économie allemand Peter Altmaier et le commissaire européen à l’Énergie Marcos Sefcovic sur le lancement de la filière franco-allemande des batteries pour véhicules électriques. Il s’était également déplacé à Saint-Saulve, dans le Nord, à l’usine Ascoval, reprise par British Steel. La rencontre est finalement programmée ce lundi 13 mai, à 11 h 45. La délégation est menée par Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté. Dans un communiqué publié début mai, elle indiquait être à l’initiative de cette rencontre. Elle « plaidera pour préserver les compétences et les savoir-faire sur le site de Belfort », précise le communiqué. Le site de Belfort est le plus important site du groupe américain en France, avec près de 4 400 salariés. 1 900 travaillent dans la filière des turbines à gaz, concernée par le plan tant redouté. « La sauvegarde de ces emplois passe par une diversification des activités du site, notamment dans le secteur de l’aéronautique, le nucléaire (dans sa composante démantèlement et grand carénage) et des filières d’avenir autour de l’hydrogène », déclare la présidente dans son communiqué. « L’État doit prendre la mesure de la situation et se positionner en stratège pour attirer des investisseurs », poursuit-elle et demande à l’Etat « d’actionner un véritable plan de bataille pour sauver le site de Belfort, son écosystème performant et ses emplois
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L'ancienne actrice écrit une lettre ouverte au préfet du Doubs en réaction à son arrêté d'août qui autorise l'abattage de chamois pour protéger la végétation.
- Publié le 31.12.2024
- Pierre-Yves Ratti