La ligne Belfort-Delle souffre d’un manque d’attractivité. Depuis décembre 2018, le constat est le même. La crise sanitaire n’a pas non plus aidé à accompagner la politique de soutien de la région Bourgogne-Franche-Comté, fin 2019, à cette ligne (notre article). On pointait du doigt le transport des lycéens, qui n’a pas été réglé avec Optymo. Les grilles horaire et tarifaire n’étaient pas non plus très lisibles. Le 10 mars, Michel Neugnot, vice-président en charge des transports au conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, et David Eray, ministre de l’Environnement du Canton du Jura, ont fait un point d’étape et évoquer les prochains développement. Première décision : l’offre va être augmentée pendant les vacances scolaires. « L’offre de transport habituelle circulera aux vacances de la Toussaint, de Noël, de février ou de Pâques », offre un communiqué de presse commun des deux institutions. D’importants changements sont envisagés dès le 15 décembre 2025, où se termine la convention TER côté français et avec des modifications des lignes ferroviaires côté suisse. L’idée de ce projet « Convergence 2026 » est de renforcer l’offre de train. On vise aussi la mise en place d’une liaison entre Delémont et Belfort, sans changement, avec une volonté : « Plus souvent, plus rapidement, plus facilement. » « À noter qu’en matière ferroviaire et qui plus est, dans un contexte transfrontalier, l’échéance de décembre 2025 (à moins de 5 ans), nécessite un rythme soutenu dans les démarches et études », indique le communiqué de presse.
La Bourgogne-Franche-Comté va perdre au moins 9% de ses actifs d’ici 2050
La population active de la région Bourgogne-Franche-Comté est en déclin et pourrait passer de 1,27 million en 2021 à 1,12 million en 2050, soit une baisse de 11 %, selon un scénario de l'Insee. Ce recul s’explique principalement par le vieillissement de la population et une diminution des jeunes générations sur le marché du travail.
- Publié le 7.12.2024
- Eva Chibane