Les pompiers mènent depuis plusieurs mois un mouvement de grève. Les revendications sont nombreuses : alignement de la prime de feu (19 %) sur les autres primes de risque des fonctionnaires (26 %) ; modification du régime de retraite ; prise en compte des risques sanitaire et de sécurité ; manque d’effectif dans un contexte opérationnel en augmentation. Ce sont des revendications nationales sur lesquelles les collectivités locales n’ont pas forcément les moyens d’agir. « Les pompiers sont le maillon essentiel de la chaîne sanitaire, constate Florian Bouquet, le président du conseil départemental, avant de constater : Tous les problèmes, la carence des ambulances ou la congestion des urgences, retombent en cascade sur les pompiers. » À l’échelle locale, les représentants des pompiers ont également des revendications. Ils demandent notamment le recrutement de trois sapeurs-pompiers professionnels non-officiers « afin de garantir une réponse incendie pérenne sur l’ensemble du département en journée ». Les pompiers demandent aussi une prime de responsabilité à minimum 10 % pour tous les opérateurs du centre de traitement de l’alerte (CTA). Ce sont les personnes qui répondent au 18. Dans ce contexte, le président du conseil départemental du Territoire de Belfort a décidé d’acter une hausse du budget du service départemental d’incendie et de secours (Sdis 90), pour répondre à certaines de ces doléances. La contribution des collectivités locales, composée d’une contribution du Département et des communes, va être augmentée de 200 000 euros pour le budget 2020. Le Département contribue à hauteur de 5 millions d’euros à ce budget, le Grand Belfort à hauteur de 5,7 millions d’euros, la communauté de communes Sud Territoire à hauteur d’1,1 millions d’euros et la communauté de communes des Vosges du Sud, à hauteur de 700 000 euros. La hausse représente ainsi 1,6 % de la contribution globale des collectivités. Depuis le début de l’année, une baisse de l’activité opérationnelle (de l’ordre de 10 % au 31 août) est observée. Mais les besoins restent importants.
Blamont : un gymnase flambant neuf pour les collégiens
Après un an et demi de travaux, le collège Charles-Masson de Blamont a inauguré mercredi 12 mars son tout nouveau gymnase. Une infrastructure moderne et écologique pour l’établissement et ses élèves, jusqu’ici contraints de pratiquer l’EPS dans des espaces inadaptés.
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- Eva Chibane