L’éclairage nocturne est fermé depuis le vendredi 18 décembre de 23 h à 4 h. Un test pendant le couvre-feu, afin d’évaluer les résultats de la mesure et de mettre ensuite en place une nouvelle politique d’éclairage public.
L’éclairage nocturne est fermé depuis le vendredi 18 décembre de 23 h à 4 h. Un test pendant le couvre-feu, afin d’évaluer les résultats de la mesure et de mettre ensuite en place une nouvelle politique d’éclairage public.
La commune d’Hérimoncourt coupe désormais son éclairage public la nuit, de 23 h à 4 h. La municipalité qualifie cette disposition d’ « importante à la fois pour les économies financières et importante pour l’écologie et la planète ».
Plusieurs communes de Pays de Montbéliard Agglomération ont déjà franchi le pas depuis plusieurs mois voire plusieurs années. Hérimoncourt, les équipements freinaient la mise en œuvre, indique un communiqué de la commune. L’idée est de profiter du couvre-feu pour tester les économies générées. Actuellement le budget d’éclairage public s’élève à 52 000 € par an. Une coupure totale pourrait permettre une économie d’un tiers de cette somme.
« L’extinction totale n’est pas le format pérenne pour cette politique d’éclairage public. Actuellement le réseaux de la ville est à la fois vétuste et anarchique et ne nous permet pas, soit d’abaisser la luminosité, soit de couper seulement quelques secteurs », précisent Aline Combette, adjointe à l’écologie, et Bernard Legat, le premier adjoint, cités dans le communiqué de la commune. « Cette phase de test dans un contexte où peu d’habitants seront amenés à se déplacer, nous permettra d’avoir une période de référence, et si les résultats sont concluants, de mettre en œuvre une modernisation du réseau et des infrastructures pour moduler l’éclairage public sur la ville », déclare Marie-France Bottarlini-Caputo, maire d’Hérimoncourt.
Pour économiser sur les finances et l’énergie, il faudra à terme investir et les élus souhaitent le faire après un test grandeur nature. A terme, il s’agirait pour la ville de couper complètement des secteurs comme la place Robinson, le parc du château… et d’abaisser la luminosité dans les secteurs résidentiels et le long de la grande rue. « La question de la sécurité est soulevée par certains élus et habitants, mais les retours positifs de plusieurs villes voisines laissent penser que ce test sur quelques semaines se déroulera bien », rassure le maire.
Se déplacer tout en restant visible
Côté écologie, en plus des économies d’énergie, la commune espère que cette extinction, et la nouvelle politique d’éclairage public, permettront de réduire considérablement la pollution lumineuse et de se réapproprier le ciel et les étoiles. Elle espère aussi des bénéfices non négligeables pour la faune et la flore et ainsi, de tendre au cœur de la ville à un juste équilibre entre les activités humaines et l’environnement.
Enfin, durant cette période, les élus encouragent les habitants à se déplacer tout en restant visibles ; en allumant leurs feux sur les véhicules et en se munissant de lampes et/ou de gilets rétro réfléchissants pour les trajets à pieds.
L’extinction totale est planifiée de 23 h à 4h du matin. Dans un format bien éloigné de celui du couvre-feu qui rappelons-le est de 20 h à 6h. Une volonté de la municipalité pour qu’un minimum de personnes soient touchées dans leurs déplacements.