34 communes concernées. Dans le Grand Belfort, ce sont 34 communes qui sont concernées par les règles de simplification de tri qui vont s’appliquer début d’année prochaine. Les 18 autres communes sont déjà en extension des consignes de tri à titre expérimental.
Pas d’exception. Aujourd’hui, 20% du plastique ne se recyclent pas. Demain, tout ira au tri. Jusqu’ici, ne pouvaient être trier que les bouteilles avec leur bouchon ou les flacons et bidons. Au 1er janvier 2023, tous les emballages ménagers se trieront, peu importe de quoi il s’agit. D’ailleurs, le service du Grand Belfort insiste : « On ne parlera plus de plastique mais d’emballage ménager pour montrer que tout se trie », détaille Jacques Bonin, vice-président chargé de la politique de gestion des déchets. Polystyrène, barquettes, pots, boîtes, sachets, films plastiques, cartons, emballage de fast-food….
Pas besoin de nettoyer. Avec la simplification, tous les emballages se retrouveront dans le bac jaune. Comme les pots de yaourt. Même s’il reste de la matière, il est précisé qu’il n’y aura pas besoin de rincer les emballages avant de les trier. Par contre, il faut penser à bien tout emmener au bac ou au conteneur en vrac, sans sac. Et penser à ne pas imbriquer les emballages les uns dans les autres.
Le 1er janvier, pas avant. L’application de la simplification des règles de tri s’appliquera à partir du 1er janvier. Et pas avant. Sinon, « cela posera des gros problèmes au centre de tri. C’est seulement le 1er janvier que les flux seront séparés », explique Jacques Bonnin.
Changement de bac. Le passage aux nouvelles consignes de tri devrait engendrer une augmentation d’environ 20% du volume de déchets triés. 4 000 foyers ont déjà été identifiés comme étant déjà en situation de saturation : de nouveaux bacs plus gros sont prévus à l’installation pour ces ménages et ces copropriétés. Il est possible d’en demander un sur le site du Grand Belfort.
Déchets verts. Outre la simplification des règles de tri pour les emballages ménagers, aujourd’hui, des réflexions sont menées car « nous sommes victimes de notre succès sur la collecte.» Résultat : trop de déchets verts sont récoltés pour un milieu pourtant « rural », s’étonne Jacques Bonin (+12%).
Biodéchets. Sur ce sujet aussi, des réflexions sont menées pour mettre en place une collecte séparée des biodéchets. Dès le second semestre 2023, il faudra qu’un processus soit instauré pour une mise en application réelle en 2024.