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Le tir a été déclenché mercredi vers 20 h 30 alors que le loup “était observé en situation d’attaque sur le troupeau” d’un éleveur “sur une parcelle où un troupeau avait été prédaté dans la nuit du 24 au 25 octobre”, indique la préfecture dans un communiqué. Ce tir de défense avait été autorisé par le préfet du Doubs Jean-François Colombet par un arrêté pris après la précédente prédation et il “est donc parfaitement conforme” aux dispositions de l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020, selon la même source.
Fin septembre, une louve avait déjà été abattue dans le cadre d’un tir de défense dans le Doubs, à Longevilles-Mont-d’Or, commune proche de la frontière avec la Suisse, à une vingtaine de km au sud-est de Frasne. Par ailleurs, il y a une semaine, le 20 octobre, une équipe de France 3 Bourgogne-Franche-Comté a déposé plainte pour “dégradation de matériel” après l’agression d’une équipe de journalistes par des éleveurs en marge d’un reportage consacré à un tir autorisé sur le loup dans le Doubs.
En France, le loup gris, revenu de lui-même depuis l’Italie, connaît une dynamique démographique favorable depuis 10 ans, et l’Office français de la biodiversité (OFB) estime sa population entre 826 à 1 016 individus.