Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) restaure à Bart un mur de soutènement de 200 mètres de long, au bord de l’Allan. Il supporte la voie verte et la chaussée de la R.D. 663, à la frontière de Bart et de Bavans.
Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) restaure à Bart un mur de soutènement de 200 mètres de long, au bord de l’Allan. Il supporte la voie verte et la chaussée de la R.D. 663, à la frontière de Bart et de Bavans.
Tous les ans, Pays de Montbéliard Agglomération mène une inspection visuelle de ses ouvrages d’art, comme les ponts. Et tous les six ans, une inspection plus approfondie est menée par une entreprise privée, équipée du matériel adéquat. Sur le mur de soutènement de Bart, situé en bordure de l’Allan, en contrebas de la voie verte et de la R.D. 663 reliant Bavans à Bart, l’inspection du mois de novembre a dévoilé une situation d’urgence. Le mur de soutènement est situé à quelques centaines de mètres en aval du pont de Voujeaucourt.
Une partie du mur de 200 mètres, qui oscille entre 3 et 4 mètres de haut et qui mesure près d’un mètre d’épaisseur, était « effondré », confie Julien Sonet, responsable des voiries de Pays de Montbéliard Agglomération. « Le mur était très dégradé », confirme Frédéric Godinat, conducteur de travaux chez l’entreprise montbéliardaise Parietti. Il s’était coupé en deux, dans l’épaisseur. On constatait des éboulements du mur en façade (image ci-dessous). « Il s’effeuillait », image Frédéric Godinat. « Les crues de l’Allan sont l’explication principale à l’effondrement du mur », indique Pays de Montbéliard Agglomération.
« L’’élévation du niveau de l’eau chaque année et la mauvaise évacuation des eaux, a entraîné le bombement du mur de soutènement, puis son effondrement », poursuit l’agglomération. Ce mur « soutient la voirie au-dessus », rappelle Julien Sonet et sert à « canaliser l’Allan quand il est en crue », ajoute-t-il. C’est un mur très ancien, sûrement construit pour soutenir une plateforme où était installée une usine. La friche a été transformée en parc arboré que traverse aujourd’hui la voie verte.
L’agglomération a débloqué une enveloppe de 90 000 euros afin de refaire le mur. 20 mètres, sur les 200 mètres, ont été totalement refaits. Le mur de pierres a été remonté, « sans le dénaturer », relève Frédéric Godinat, dont l’entreprise Parietti réalise le chantier. « Nous avons maçonné de manière traditionnelle, au mortier », explique le conducteur de travaux. Les pierres de cette partie du mur ont été remplacées ; les maçons ont opté pour des pierres d’Héricourt, non gélives, issues d’une carrière de la région. Le mur est conforté, derrière le parement, par du béton. Le reste du mur a été nettoyé et les joints ont été refaits lorsque c’était nécessaire. « L’objectif des travaux est (…) de reconstruire un mur étanche pour éviter à nouveau ce problème lié à la montée des eaux », résume PMA. Un mois de travaux est nécessaire à l’opération, menée en ce mois de janvier 2022.