Le général Thierry Burkhard a été nommé chef d’état-major de l’armée de Terre (Cemat) par la ministre des Armées, Florence Parly. Il succède au général d’armée Pierre Bossert. « J’adresse mes plus chaleureuses félicitations au général Thierry Burkhard pour cette prestigieuse nomination », déclare Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort, dans un communiqué adressé aux rédactions en fin de journée, vendredi. L’officier est né à Delle en 1964. Il est Saint-Cyrien, de la promotion de la France libre (1985-1988). Il « est affecté en 1989, après sa formation de chef de section d’infanterie à Montpellier, au 2e régiment étrangers de parachutistes (2e REP) à Calvi, en Corse. Promu capitaine en 1992, il y sert jusqu’en 1996 comme chef de section de combat, chef de la section de commandos parachutistes, commandant de compagnie et officier opération », détaille notamment le site Web de l’armée de terre. Il a aussi occupé « de 2007 à 2008 la fonction d’adjoint au conseiller communication du chef d’état-major des armées. Dans ce cadre, il effectue deux missions en Afghanistan ». Il est promu au grade de général de Brigade en 2014. En 2017, il prend le commandement du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à l’état-major des Armées. Il est nommé général de division la même année. Finalement, « il est nommé général inspecteur de l’armée de Terre depuis le 31 août 2018. Il reçoit les rang et appellation de général de corps d’armée en 2018 », indique l’armée de Terre. « Cette décision constitue la reconnaissance d’un homme d’exception, d’un très grand militaire, commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, décoré de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures et de la croix de la valeur militaire, poursuit le parlementaire. Son expérience tant de la communication que du renseignement et son volontarisme en missions en Guyane, Irak, Ex-Yougoslavie, Tchad et Gabon seront des atouts indéniables pour relever avec succès les nouveaux défis qui l’attendent à la tête de l’armée de Terre. »
Besançon : « Je ne suis pas un empoisonneur », clame une dernière fois Frédéric Péchier
Randall Schwerdorffer, avocat de Frédéric Péchier, a demandé son acquittement en affirmant qu’il n’y avait aucune preuve de sa culpabilité. Après 15 semaines d’audience, le jury s’est retiré poiur délibérer. Le verdict est attendu pour le vendredi 19 décembre.
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- Pierre-Yves Ratti
