Une délégation d’élus du nord Franche-Comté et de parlementaires rencontre Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, ce jeudi 2 mai, en fin d’après-midi. La délégation est menée par Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté. Dans un communiqué, elle indique être à l’initiative de cette rencontre. Elle « plaidera pour préserver les compétences et les savoir-faire sur le site de Belfort », précise le communiqué. Le site de Belfort est le plus important site du groupe américain en France, avec près de 4 400 salariés. 1 900 travaillent dans la filière des turbines à gaz, concernée par le plan tant redouté. « La sauvegarde de ces emplois passe par une diversification des activités du site, notamment dans le secteur de l’aéronautique, le nucléaire (dans sa composante démantèlement et grand carénage) et des filières d’avenir autour de l’hydrogène », déclare la présidente dans son communiqué. « L’État doit prendre la mesure de la situation et se positionner en stratège pour attirer des investisseurs », poursuit-elle et demande à l’Etat « d’actionner un véritable plan de bataille pour sauver le site de Belfort, son écosystème performant et ses emplois ».
Quand l’ancêtre d’Alstom voulait s’installer à Vesoul
Avant de s’installer à Belfort, la société alsacienne de construction mécanique (SACM), l’ancêtre d’Alstom, a failli s’installer en Haute-Saône, à Vesoul, dont la cité est placée sur la ligne ferroviaire Paris-Mulhouse.
- Publié le 21.12.2024
- Le Trois