Mercredi, SNCF Réseau Bourgogne-Franche a organisé une présentation de l’utilisation des drones dans la surveillance et la maintenance du patrimoine ferré. Une visite effectuée en Côte-d’Or. Des solutions qui doivent être de plus en plus utilisées.
Mercredi, SNCF Réseau Bourgogne-Franche a organisé une présentation de l’utilisation des drones dans la surveillance et la maintenance du patrimoine ferré. Une visite effectuée en Côte-d’Or. Des solutions qui doivent être de plus en plus utilisées.
SNCF réseau doit surveiller plus de 3 100 km de voies en Bourgogne-Franche-Comté et 3 600 ouvrages d’art. Cette surveillance vise à s’assurer « que ce patrimoine est en bon état pour garantir la sécurité et la régularité des circulations ferroviaires », précise le communiqué. Altametris est une filiale du groupe SNCF Réseau. Depuis 2017, l’entreprise déploie des solutions associant drone et intelligence artificielle pour surveiller son patrimoine. Mercredi, pour l’une des premières fois, cette société a déployé sa technologie en Bourgogne-Franche-Comté.
L’objectif de l’utilisation des drone ? « Limiter l’exposition des agents au travail en hauteur ou en zone dangereuse et améliorer la connaissance de ce patrimoine pour garantir un réseau ferroviaire haute performance », répond SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté, dans un communiqué, diffusé à la suite d’une présentation de cette technologie en Côte-d’Or, au viaduc de Mâlain. « Le drone est un outil qui vient compléter, augmenter, faciliter le travail des agents SNCF : il s’agit vraiment d’aider les agents à faire mieux avec moins, dans un contexte aux fondamentaux industriels exigeants », explique Victor Mehl, directeur commercial d’Altametris. « L’utilisation des drones est essentielle sur des ouvrages difficiles d’accès : viaducs, parois rocheuses, têtes de tunnel, déblais d’envergure, ect, relève pour sa part SNCF Réseau. Les défauts sont détectés en temps réel, les avaries relevées et l’ouvrage numérisé. Le report de détails est de l’ordre du 200e à une précision centimétrique. L’ensemble d’un ouvrage est inspecté en une demi-journée. »
Jumeau numérique
En moins de 10 minutes de vol, le drone, équipé de caméras HD, peut faire jusqu’à 1 000 photos. De ces images, on peut concevoir un jumeau numérique. « C’est sur la base de ce jumeau digital que l’expert métier pourra réaliser sa pré visite de l’ouvrage depuis son bureau et non depuis une nacelle suspendue dans le vide », remarque SNCF Réseau. Les drones permettent donc de réaliser des relevés topographiques et cartographiques, d’inspecter le réseau, d’effectuer des recensements environnementaux (faune, flore) et assurer des missions de sureté et de sécurité.
« Les gains pour SNCF et surtout pour nos clients sont directs : grâce à ces technologies nous pouvons aller dans des zones compliquées d’accès avec des gains de performance fort, donc plus de sécurtié pour nos agents et pour nos clients, mais surtout un réseau plus disponible, donc plus performance : c’est ce dernier point qui va intéresser nos clients », apprécie Jérôme Grand, directeur territoire Bourgogne-Franche-Comté de SNCF Réseau.