Stellantis annonce que la production du Peugeot e-Expert Hydrogen est lancée. Le tout premier véhicule hydrogène de série de la marque a quitté la ligne de production le 13 décembre.
Stellantis annonce que la production du Peugeot e-Expert Hydrogen est lancée. Le tout premier véhicule hydrogène de série de la marque a quitté la ligne de production le 13 décembre.
Stellantis prévoit la fabrication de 2 000 véhicules utilitaires fonctionnant grâce à une technologie hydrogène, répartis entre Peugeot Expert, Opel Vivaro et Citroën Jumpy ; cette donnée n’est pas confirmée par le constructeur, mais est diffusée par la presse spécialisée. Le premier véhicule de ce type, un Peugeot e-EXPERT Hydrogen est sorti de la ligne de production le 13 décembre, à Rüsselsheim, en Allemagne, où sont installées les ligne de production du centre de compétence Stellantis dédié à la technologie hydrogène. Le véhicule a d’abord été produit à Hordain (Nord), avant d’être transformé en Allemagne.
Ce véhicule est doté d’une motorisation électrique, alimentée par une pile à hydrogène. Les réservoirs hydrogènes sont fournis par Faurecia, dont la fabrication est assurée actuellement à Bavans, et la pile à combustible par Symbio, la co-entreprise de Faurecia et Michelin. Cette technologie n’a aucune conséquence en termes de volume sur l’utilitaire. Le véhicule est doté d’une autonomie de 400 km, sans aucune émission de CO2, et se recharge en 3 minutes. Il peut atteindre une tonne de charge utile et peut tracter jusqu’à une tonne également. Les véhicules transporteront trois réservoirs haute pression à 700 bars, embarquant 4,4 kilos d’hydrogène, soit 120 litres. Ce premier véhicule sera livré à Watea by Michelin, une filiale de Michelin dédiée au mobilité verte.
« Peugeot prend avec l’e-EXPERT Hydrogen une longueur d’avance sur une technologie zéro émission d’avenir, particulièrement pertinente sur le marché des utilitaires légers », estime Linda Jackson, p-dg de Peugeot. « La technologie électrique à Hydrogène autorise des utilisations quotidiennes intensives sans immobilisation liée à la recharge, poursuit-elle, un avantage décisif pour les professionnels qui, dans une même journée doivent couvrir plusieurs centaines de kilomètres sur autoroute puis entrer dans des zones urbaines restrictives en termes d’émissions. »