Un appel à la grève a été lancé par Sud et la CGT dans tous les magasins de la Fnac. Les revendications portent sur une augmentation générale des salaires, des embauches et « un retrait du projet nous privant des augmentations de la convention collective de branche ».
Dans le magasin de Belfort, le mouvement se traduira par un débrayage ce samedi 29 novembre, entre 14 h et 17 h, avec distribution de tracts. Un mode opératoire retenu afin de ne pas entrainer de trop fortes retenues de salaires, explique le délégué syndical CGT de la Fnac Belfort, Steve Camboly. Sur une vingtaine de salariés, il espère la mobilisation de 5 à 8 personnes. Le trac qui sera distribué ce samedi dénonce la baisse des effectifs, « l’introduction permanente de la polyvalence et la perte de compétence (…) transformant souvent les salariés de la Fnac en vendeurs de services ». En effet, selon le délégué CGT, l’enseigne réalise désormais ses bénéfices moins sur la vente de matériel que sur la vente associée d’assurances. Dans cette logique, la part variable des salaires n’est plus calculée sur les ventes de matériels, mais sur la vente de services. Une part importante des variables des vendeurs proviendrait aussi des avis laissés par les clients. « C’est un jugement purement subjectif et parfois sur des choses sur lesquelles on n’a pas la main, dénonce le délégué CGT. Par exemple, il peut très bien y avoir un très bon accueil au service après-vente en magasin et y avoir un problème du côté du réparateur. L’avis négatif sera attribué au SAV du magasin ». Le délégué indique également que 86% des salariés du groupe sont au minimum de branche, soit légèrement au-dessus du SMIC. Concernant le magasin de Belfort, il constate que les effectifs voici vingt-cinq ans étaient du double par rapport à aujourd’hui.
Valdoie : Michel Zumkeller veut reconquérir la mairie
L’ancien député UDI Michel Zumkeller, maire de Valdoie de 2008 à 2017, repart en campagne pour les municipales 2026. Il veut reconquérir Valdoie.
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- Thibault Quartier
