Certaines filières comme l’industrie, le bâtiment ou le numérique rencontrent des difficultés à recruter. David Philot, le préfet du Territoire de Belfort, veut lancer une nouvelle structure de formation qui pallie le manque de formations et plus spécifiquement destinée aux décrocheurs: une “école de production”. Il mise aussi sur une cité de l’emploi.
Certaines filières comme l’industrie, le bâtiment ou le numérique rencontrent des difficultés à recruter. David Philot, le préfet du Territoire de Belfort, veut lancer une nouvelle structure de formation qui pallie le manque de formations et plus spécifiquement destinée aux décrocheurs: une “école de production”. Il mise aussi sur une cité de l’emploi.
Paradoxe de la crise (avant et post confinement) : certaines filières rencontrent des difficultés à recruter. Une des raisons réside dans le manque de formation d’une partie des demandeurs d’emploi. Pour tenter d’y remédier, le préfet du Territoire de Belfort (il l’a évoqué lors d’un point presse début juillet) projette de lancer une école de production qui proposerait des formations pour des secteurs en manque de main d’œuvre qualifiée comme l’industrie, le bâtiment, le numérique.
L’ensemble des jeunes de 15 à 18 ans seraient concernés, et notamment les décrocheurs, qui n’ont pas réussi dans les filières classiques de formation de l’Éducation nationale. Cette école de production préparerait à des diplômes allant du CAP au bac pro. Une école de production est un établissement privé d’enseignement technique à but non lucratif dédié aux 15-18 ans.
Aide à l'apprentissage
David Philot a également engagé le Territoire de Belfort dans le dispositif des « cités de l’emploi » : le département est l’un des 20 sites-pilotes en France. Il vise à pallier un déficit de coordination entre les différents acteurs de l’emploi et de l’insertion : « Ce dispositif vise à décloisonner les acteurs institutionnels afin qu’ils collaborent avec les acteurs de terrain présents dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville pour créer des parcours pour les habitants de ces quartiers qui rencontrent différents freins à l’emploi », explique le dossier de presse de la préfecture.
Pour faire face à la vague de chômage annoncée pour l’automne, suite au confinement, les préfet mise également sur l’apprentissage, qui fait l’objet d’un plan de relance de l’État Un plan de relance qui se concrétise par une aide à l’entreprise de 5 000 euros pour un apprenti de moins de 18 ans et de 8 000 euros pour un apprenti de plus de 18 ans. Quant à l’apprenti, il dispose désormais de 6 mois pour trouver une entreprise avec laquelle signer son contrat d’apprentissage, au lieu de 3 mois auparavant.