Première année, 5 ans, 15 ans, trois bénévoles racontent ce qui a nourri leur envie de donner de leur temps pour ce festival. Ils partagent leur joie, leurs accomplissements. Ils définissent en trois mots le Fimu et racontent leurs anecdotes.
Première année, 5 ans, 15 ans, trois bénévoles racontent ce qui a nourri leur envie de donner de leur temps pour ce festival. Ils partagent leur joie, leurs accomplissements. Ils définissent en trois mots le Fimu et racontent leurs anecdotes.
Elliot Duval, 1ère année
Elliot a 20 ans et est étudiant à l’UTBM en 3ème année de cursus système industriel. C’est sa première année en tant que bénévole. Son rôle ? Coordinateur des assistants techniques scène. Il gère, en clair, l’accompagnement des musiciens. Pourquoi l’avoir fait ? « Pour flatter mon égo », plaisante-t-il avant d’ajouter : « L’ambiance est folle. On se sent utile, on a l’impression d’apporter notre pierre à l’édifice. »
« Sans compter le côté social, on voit plein de monde », complète-t-il. Avant sa venue à Belfort, en septembre, le jeune homme habitait en Normandie. Où son père a créé un festival, le festival Art Sonic. « Ici, je retrouve la bonne ambiance de Normandie », sourit-il. Il réfléchit pour l’an prochain, il veut s’investir dans le festival de l’UTBM, festiv’UT. Il espère pouvoir concilier son activité sur les deux festivals.
Ses trois mots pour définir le Fimu : fraternité, bonheur, festoyade.
Sa pire et sa meilleure anecdote : « C’est ma première année…. Mais j’ai déjà une anecdote qui concentre le pire et le meilleur. Les deux derniers soirs, je ne voulais pas rentrer trop tard comme je travaillais le lendemain comme bénévole… Et j’ai fini les deux soirs au foyer de l’UTBM à faire la fête jusqu’à 6h. D’ailleurs, aujourd’hui je reprends à 14h. Alors la sieste, ça va être dur »,confie-t-il.
Aurélien Drey, 5ème année
Aurélien a 23 ans. Il est bénévole depuis 5 ans maintenant. « Tout au début, j’étais étudiant à Belfort. Je cherchais une option pour mes cours et je suis tombé au Fimu », narre le bénévole. Il démarre en gérant la sécurité. « En rigolant, un des bénévoles m’a dit : t’as de la barbe, tu peux gérer. Et je me suis retrouvé à surveiller que tout se passe bien sur scène, mais aussi dans les relations avec le public », explique-t-il. Désormais, il vit et finit ses études sur Mulhouse, mais revient chaque année pour le Fimu. « J’aime la gestion. J’aime les moments de stress et faire en sorte que tout se déroule au mieux.» S’il revient à chaque fois, c’est aussi parce qu’il aime « l’esprit de confiance accordé aux bénévoles.»
Ses trois mots pour définir le Fimu : ambiance, atypique, variété.
Sa meilleure anecdote : « Un jour, lors de ma première année, il y avait un monde fou. Je gérais les files d’attente et malgré le fait qu’il y avait deux fois plus de monde que d’habitude, tout était en place. Tout coulait : ça roulait sur scène, dans les files. C’était vraiment satisfaisant de voir que grâce aux bénévoles, tout se déroulerait bien. »
Blaise Petrequin, 15 ans au Fimu
Blaise, c’est un peu l’institution de la maison. À 34 ans, il n’a loupé aucune des 15 éditions précédentes. Pendant ses études, comme les deux bénévoles précédents, il voulait trouver une activité sympathique pour s’occuper. « En 15 ans, les choses ont bien changé. Il n’y avait pas d’espace dédié aux musiciens, il y avait beaucoup plus de bénévoles, que des groupes universitaires… C’était plus grand aussi », se remémore-t-il. « Mais c’était un peu plus en mode ghetto », rit-il. « On n’avait pas tous de téléphone au début. On avait un endroit où se réunir et après on courait pour redistribuer les infos.»
« En revanche, l’ambiance n’a pas trop changé. C’est toujours autant convivial, familial ». Ce qui lui plaît, c’est d’avoir vu le Fimu grandir, prendre une dimension et une stature qui lui a donné de la reconnaissance. « Le Fimu est vraiment monté en gamme, il s’est professionnalisé », explique-t-il. Ce qui lui a donné envie de rester, c’est cette « rencontre permanente avec du monde qu’on ne voit pas d’habitude, avec des gens contents, reconnaissants. Le fait que le festival soit gratuit aide à cela.»
Ses trois mots pour définir le Fimu : convivialité, qualité, échange.
Sa meilleure anecdote : « Je pense au groupe Tomback. Ils étaient 9 aux percussions équatoriennes. Ils sont passés professionnels après dix ans de Fimu. La première fois qu’ils sont venus, ils avaient tout juste 18 ans…. La dernière fois qu’ils sont venus au Fimu, tout le monde pleurait car on savait qu’en se professionnalisant, ils ne pourraient plus venir au Fimu. Mais on était tellement contents pour eux. »
Sa pire anecdote : l’arrêt de l’électricité à l’espace musicien. « Encore une fois, il avait plu…. Pour ne pas changer au Fimu. C’est l’anecdote qui revient chaque année ! L’électricité a été coupée alors qu’on faisait la fête ensemble : musiciens et bénévoles. On voulait tous continuer, alors on a mis les spots sur des batteries, on a tiré de la bière sans réfrigérant et on a bu de la Cervoise tiède ! »