Les idées d’initiatives, qui peuvent être de tous types (exposition, médiation, conférence, spectacle, ateliers…) et dans toutes les disciplines artistiques, doivent rentrer dans la thématique « Un pas de côté ». Pour Charles Demouge, président de l’Agglomération, ce thème permet de s’axer sur « une culture de proximité, des relations privilégiées entre artistes créateurs et citoyens ». Il complète préférer des actions culturelles de sensibilisation « qui auront vocation à toucher tous les publics et notamment les publics les plus éloignés de la culture » aux grands événements. La volonté : réussir à toucher le public des 72 communes de l’agglo dans une démarche de « démocratie culturelle ».
6 millions d'euros de budget
PMA souhaite s’appuyer en priorité sur les acteurs culturels locaux, qui « incarnent le territoire », ainsi que les forces vives locales (communes, associations, artistes, habitants, entreprises…).Le but est que tout le monde puisse participer en organisant des événements durant cette année, mais aussi « de prendre conscience de la richesse de l’écosystème naturel, artistique, culturel et social dans lequel nous évoluons », expose PMA dans son dossier de presse. « Nous voulons valoriser en priorité le travail des structures locales du coin. Elles seront notre base », expose Emmanuel Oudot, directeur de la culture et du patrimoine à PMA, également directeur du projet. Mais les acteurs au-delà de PMA sont aussi les bienvenus s’ils veulent s’inscrire dans ce processus, rassure le président de l’Agglomération.
Les idées d’initiative peuvent être déposées jusqu’au 1er octobre, trois mois avant le début des festivités. Dans ce délai, le commissaire artistique, qui vient d’arriver aux commandes, Philippe Fourchon, aiguillé par le directeur de projet, Emmanuel Oudot, devra trouver l’équilibre et la cohérence par rapport au thème, dans les formats, les disciplines, mais aussi dans la répartition géographique des événements. « Il faut que je prenne connaissance des envies et des capacités des gens, les nourrir », expose Philippe Fourchon, qui a passé dix ans à structurer un projet artistique dans la Creuse. Le délai est court, et l’enjeu important. Mais le nouveau commissaire n’est pas inquiet, explique-t-il.
Pour devenir porteur de projet, un document simplifié a été conçu, permettant de décrire simplement l’idée ou bien le projet déjà abouti. Il est demandé de soumettre une lettre d’intention et aussi un budget prévisionnel. « Si le projet est trop éloigné, ou légèrement hors-cadre, on pourra toujours le consolider avec les acteurs, pour qu’il puisse avoir sa place dans le projet « Un pas de côté » », expose le commissaire artistique.