Il a pris la route en début de journée, mercredi 15 mai, depuis l’Italie, au coté de son équipe de techniciens et musiciens. Arrivé en début d’après-midi à Belfort, sous la pluie, le parrain de cette 37e édition du Fimu, se prête au jeu de l’interview au bar du théâtre Louis-Jouvet, aidé d’une interprète. Le parrain de cette édition est auteur, compositeur, musicien, interprète, poète, écrivain, humoriste. Les cordes à son arc sont nombreuses. C’est d’ailleurs ce qui a plu a Julian Catusse, directeur du Festival international de musique universitaire (Fimu). Par ses différents accomplissements entre la réalisation de ses albums et l’écriture de ses livres, le parrain Gio Evan, possède une personnalité qui est « en accord parfait » avec les valeurs du Fimu, comme « celle du partage », détaillait Julian Catusse, lors d’une précédente conférence de presse . «C’est cette pluralité là qui est intéressante», complétait-il.
Le Fimu ? Gio Evan ne connaissait pas le festival avant que l’on lui propose. Les artistes italiens qui sont présents ? Il ne les connaît pas non plus. Mais il est prêt à partager sa bonne humeur avec eux. S’il a accepté ce défi, c’est déjà pour son amour pour la France. Sa mère y est née. « Mon fils y a été conçu », s’amuse-t-il à raconter. Il a habité lui-même en France, à Lyon. Voilà un peu pourquoi il a accepté le défi.
Dans son rôle de parrain, il veut réussir à travailler sur la portée philosophique des mots, lui qui publie chaque jour des poèmes sur son compte Instagram. Et sur la spiritualité. Ce sont des thématiques qui lui sont chères. C’est d’ailleurs de sa spiritualité qu’il tient son nom de scène : « Evan », alors que son vrai nom est Giovanni Giancaspro. « J’ai été baptisé ainsi par un chaman en Amérique du Sud », raconte-t-il. Un pays où il a passé trois années. Quand on lui demande d’où il vient, il ne sait que répondre. « Je suis né sur une aire d’autoroute », commence-t-il, avant de détailler de multiples voyages et lieu de vie, notamment en Inde. Et c’est sa force : « Je m’inspire des pays où j’ai vécu pour ma musique ».
Dimanche soir, il jouera aux côtés de quelques autres artistes du Fimu une création originale à 20h30 sur la scène de l’Arsenal. Une création dont on ne sait rien pour le moment, mais qui pique la curiosité.