J-17 ! Le 23 novembre, la 33e édition des Lumières de Noël de Montbéliard ouvrira ses portes. Tour d’horizon, en chiffres, de cet évènement d’envergure, classé dans le top 15 européen des marchés de Noël.
J-17 ! Le 23 novembre, la 33e édition des Lumières de Noël de Montbéliard ouvrira ses portes. Tour d’horizon, en chiffres, de cet évènement d’envergure, classé dans le top 15 européen des marchés de Noël.
425 000
C’est la fréquentation, en 2018, du marché de Noël de Montbéliard. Le record a été établi à l’occasion de l’édition 2016, avec 570 000 visiteurs. Cette année, la municipalité espère accueillir entre 450 et 500 000 visiteurs à l’occasion de cette 33e édition consacrée aux pays de Savoie. Le mouvement des Gilets jaunes et l’attentat de Strasbourg expliquent sûrement en partie le recul de la fréquentation l’an passé. Cet évènement est le plus important de Bourgogne-Franche-Comté en termes de fréquentation.
60
La part des visiteurs qui sont extérieurs au département du Doubs, confirmant une tendance du marché de Noël dont le périmètre d’attractivité s’élargit. Si un visiteur sur quatre vient du pays de Montbéliard, 13 % viennent de l’étranger. Les organisateurs souhaitent s’ouvrir aux régions voisines et à l’étranger en augmentant cette part. Les supports de communication ont ainsi été adaptés pour répondre à cette ambition. On trouve par exemple de la communication dans l’Eurostar. La municipalité s’appuie sur l’étude Flux vision tourisme, qui analyse la fréquentation grâce aux bornes des téléphones portables. « C’est anonyme », rassure Maire-Noëlle Biguinet, maire de Montbéliard.
170
Le nombre d’artisans accueillis dans plus de 250 chalets. La plus grande partie des chalets est installée au pied du temple Saint-Martin, plus ancien édifice de France consacré à la Réforme (1601). Il y aura moins de chalets rue de l’École-Française, pour des raisons de sécurité. L’installation des chalets a débuté fin octobre. Elle doit être terminée le 18 novembre, afin de permettre aux exposants de s’installer tranquillement. « Nous sommes de plus en plus vigilants sur la qualité de représentation de l’artisanat », note Yohann Billequey, coordinateur de l’organisation du marché de Noël. Une priorité est aussi donné aux artisans francs-comtois et les organisateurs sont vigilants sur les prix, pour que tout le monde propose au moins des produits d’appel et que chacun puisse se faire plaisir. « Il ne faut pas que ce soit un marché vitrine », insiste Christine Schmitt, adjointe en charge de l’animation, du tourisme et de la vie associative. Le taux de renouvellement des exposants est de l’ordre de 20 % chaque année.
1
En million d’euros, le budget des Lumières de Noël de Montbéliard. Lorsque l’on valorise le salaire des agents de la Ville, le budget atteint 1,5 million d’euros. 25 % du coût est dédié à la sécurité, soit 250 000 euros environ. Avant les attentats, ce coût était de 80 000 euros. Il a donc été multiplié par 3 depuis 2014. “C’est le lot de tous les marchés de Noël”, remarque, résignée, Marie-Noëlle Biguinet. Les normes sont toujours plus draconiennes.
115 000
Le nombre de leds utilisées pour les illumination des 126 motifs (arches, pyramides, festons et guirlandes) installées dans le cœur de la cité des Princes. En dehors du cœur de Montbéliard, la Ville installe aussi des lumières, notamment sur les ronds-points. La mise en lumières des voiries coûte 8 500 euros à la Ville pour une consommation de 21 999 KWh, soit la consommation annuelle moyenne de plus de 4 foyers français. On estime qu’un foyer français consomme annuellement moins de 5 000 KWh d’électricité. En termes de développement durable, l’utilisation d’écocup est validée et la récupération de 30 m3 d’eau de la piscine d’été sera reconduite pour installer la patinoire, place Denfert-Rochereau. Si les exposants triaient déjà les déchets, des poubelles de tri seront également installées pour les visiteurs.
Verquelure de fils dorés
Une nouvelle verquelure, un tissu traditionnel à carreaux, est développée pour Noël par l’office de tourisme du pays de Montbéliard, avec la manufacture Metis à Étupes. Elle aura des carreaux rouges et bleus et des fils dorés. Une association qui a été difficile à réaliser. Le fil doré est le même que celui qui habille la coiffe traditionnelle montbéliardaise, le diairi. Le peintre naïf Denis Bauquier a également cédé ses droits de sa peinture du marché de Noël de Montbéliard pour illustrer une boite à biscuits.
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Comme le classement, en 2018, du marché de Noël de Montbéliard dans le concours européen des meilleurs marchés de Noël, organisé par le site European best destination. En 2017, Montbéliard était arrivé 6e, devançant de nombreux marchés français, plus renommée. Le concours est ouvert du 29 novembre au 10 décembre (www.christmas.ebdest.in) pour choisir Montbéliard. Le succès repose sur la mobilisation ! Et on peut voter une fois par semaine.
8
Comme le nombre de mange-debouts qui ont été fabriqués par le collectif Mani&Fest et qui seront installés rue Clemenceau et place Velotte. C’est une nouveauté 2019. La volonté était de proposer des lieux où les gens puissent s’installer pour manger ou boire, en dehors du square Sponeck. Cela représente une centaine d’heures de travail par les bénévoles.
123
Le nombre de bénévoles du collectif Mani&Fest qui vont vendre l’incontournable vin chaud et la soupe. Le collectif ouvre un nouveau point de vente, rue Clemenceau.
Du 23 novembre au 24 décembre. Lumières de Noël. La mise en lumière de la ville se fait le samedi 23 novembre, à 17 h 30, rue Cuvier. Renseignements et programmation complète : http://www.lumieres-de-noel.fr/