La Ville de Belfort et l’orchestre d’harmonie de la ville de Belfort ont mis sur pied un concours international de composition pour orchestre d’harmonie.
La Ville de Belfort et l’orchestre d’harmonie de la ville de Belfort ont mis sur pied un concours international de composition pour orchestre d’harmonie. Un concours dont l’objectif est d’associer orchestre d’harmonie avec un ensemble de musiques actuelles.
113 inscriptions. 19 nationalités. Pour sa première édition, le concours international de composition pour orchestre d’harmonie organisé par l’orchestre d’harmonie de la ville de Belfort et la municipalité belfortaine a rencontré un très beau succès. Et dépasse largement les espérances. Au final, 60 compositions ont réellement été adressées au jury, car « l’écriture est un processus long », explique Xavier Scheid, le directeur du concours, professeur au conservateur Henri-Dutilleux et chef de l’orchestre d’harmonie de la ville de Belfort.
La centaine d’inscriptions montrent surtout l’intérêt des compositeurs pour le concours belfortain. Chaque composition dure entre 8 et 12 minutes. Quarante-neuf œuvres ont finalement été étudiées pour cette première édition. Les autres ne respectaient pas forcément la nomenclature définie par le règlement. Six compositions ont été retenues pour la finale (lire par ailleurs).
Les prix
- 1er prix : 4 000 euros
- 2e prix : 2 000 euros
- 3e prix : 1 000 euros
- Prix spéciaux (originalité, orchestre, public…) : 1 000 euros de dotation globale
Finale en décembre
Le concours belfortain s’appuie sur une identité forte. Celle de créer une pièce qui « dialogue entre l’orchestre d’harmonie et un ensemble de musique actuelle », insiste Xavier Scheid. En clair, des instruments à vent vont répondre à des guitares électriques ou à des batteries. Philippe Barthod, directeur du conservatoire Henri-Dutilleux et membre du jury, salue cette idée et « la richesse du répertoire » des musiques actuelles. Les organisateurs recherchaient une qualité internationale. Ils étaients exigeants sur le contenu. « Il fallait que ce soit bien écrit », insiste Xavier Scheid. Le gagnant aura ainsi la possibilité de faire éditer sa composition par Hal Léonard Europe, une maison d’édition spécialisée dans les publications musicales. Elle est partenaire de l’événement. L’idée même de ce concours est d’encourager « la chaine de création », estime Maxime Aulio, autre membre du jury. Remarquant ainsi l’importance de ces événments pour stimuler cette création.
Les six œuvres seront interprétées les 6 et 7 décembre par l’orchestre d’harmonie de la ville de Belfort, à l’occasion de la finale. Le jury a sélectionné les finalistes en ne lisant que les partitions – de manière anonyme – de ces compositions originales envoyées par les candidats.
Au mieux, ils ont joué quelques notes sur le piano pour appréhender le bruit de fond. « Ces compositions, ce n’est pas encore de la musique, détaille ainsi le chef d’orchestre et compositeur belge Bart Piqueur, membre du jury. Il faut devinez en les regardant comment cela va sonner. » Une manière de souligner la difficulté de la mission.
À partir d’aujourd’hui, c’est l’orchestre d’harmonie de la ville de Belfort et son chef d’orchestre qui vont se saisir des partitions pour les interpréter pour la première fois dans six mois, à la maison du Peuple. 3, 4…
Les six finalistes de cette première édition
- Olivier Costa avec Bon vent !
- Jean-Pierre Blanchet avec Devil’s here
- Matthieu Lemennicier avec Emergency of a song
- Stéphane Maitrot avec Equinoxe
- Bernard Magny avec Rockestral Fusion
- Marc Etcheverry avec Symphonie imaginaire