Deux policiers de Vesoul (Haute-Saône) sont soupçonnés de violences policières envers deux marginaux, lors d’une interpellation, au mois de février. Le Procureur de la République précise tout de suite que ce n’est pas un cas de violence raciste. Une enquête est confiée à l’inspection générale de la police nationale.
Avec l’AFP
Deux policiers de Vesoul (Haute-Saône) sont soupçonnés de violences policières envers deux marginaux, lors d’une interpellation, au mois de février. Le Procureur de la République précise tout de suite que ce n’est pas un cas de violence raciste. Une enquête est confiée à l’inspection générale de la police nationale.
Deux policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Vesoul, soupçonnés de violences lors d’une interpellation en février, sont visés par une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a indiqué mardi le procureur de la ville. Le parquet de Vesoul a ouvert une enquête dès le 18 février, confiée à l’IGPN, “pour éclaircir les conditions de l’interpellation de deux marginaux placés en garde à vue” par des policiers de la BAC, a déclaré le procureur de la République de Vesoul Emmanuel Dupic, confirmant une information de l’Est Républicain.
Le 16 février, la police avait été appelée près de la gare de Vesoul en raison de personnes alcoolisées qui faisaient du bruit. Les images de vidéosurveillance qui ont filmé l’interpellation “montrent clairement des violences à l’encontre de deux personnes d’une vingtaine d’années”, dont des coups de pieds portés au niveau du visage d’un homme à terre, a confirmé le procureur.
Pas de violences racistes
“Il ne s’agit en aucun cas de violences racistes, il s’agit du comportement, semble-t-il, de deux personnes qui ne correspond absolument pas au quotidien des policiers de Vesoul”, a-t-il souligné. “Depuis mon arrivé en 2017, c’est la première fois que nous sommes confrontés à ce type de violences qui sont exceptionnelles”, a affirmé le magistrat.
Le procureur souhaite “avoir des éclaircissements sur ces faits qui, s’ils sont avérés, donneront lieu à une réponse judiciaire sans faille”. L’enquête est en cours et les auditions, retardées en raison de la crise du covid-19, se déroulent depuis la semaine dernière.