Un lynx secouru dans le Jura après une blessure par balle

Un lynx blessé par balle et repéré en montagne grâce à une caméra automatique a été secouru par une association, qui a porté plainte contre l'auteur du tir.
Un lynx blessé par balle a été secouru par le Centre Athénas, des Hauts-de-Bienne. | ©Markus Wittmann de Pixabay

(AFP)

Un lynx blessé par balle et repéré en montagne grâce à une caméra automatique a été secouru par une association, qui a porté plainte contre l'auteur du tir.

L’animal, une femelle âgée de trois ans, a été opéré vendredi, a indiqué à l’AFP Gilles Moyne, directeur du Centre Athénas, l’association de soins à la faune qui l’a recueilli la semaine dernière sur la commune des Hauts-de-Bienne (Jura).

Le félin tacheté aux oreilles en pointe a été détecté fin janvier par une caméra automatique, qui l’a filmé en train de boiter sur trois pattes dans la neige. Deux semaines plus tard, l’animal est repéré à nouveau à proximité d’un poulailler, à sept kilomètres de distance. A l’aide d’une cage piège, les sauveteurs parviennent à le capturer et à le confier à un vétérinaire, qui diagnostique, radio à l’appui, une blessure par balle. « C’est un acte de braconnage », dénonce l’association. « Cette femelle (…) a été victime de la haine qu’une minorité armée voue à cette espèce. »

L’association a adressé vendredi une plainte contre X au parquet de Lons-le-Saunier « pour destruction volontaire d’espèce protégée ». Mais la balle a éclaté en plusieurs fragments de métal en touchant le tibia de l’animal. « Il n’y a plus de projectile entier, ce qui complique l’identification de l’auteur du tir », reconnaît M. Moyne, espérant des « témoignages » pour le retrouver.

En septembre dernier, une autre femelle lynx avait été retrouvée morte dans le Doubs, à une cinquantaine de kilomètres de distance. Une autopsie avait révélé également une blessure par arme à feu.

Le délit de braconnage est puni d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. La France a publié début 2022 son premier plan national pour protéger le lynx boréal, disparu au début du XXe siècle avant d’être réintroduit. Il vise à mieux protéger le plus grand félin sauvage d’Europe.

Selon M. Moyne, la France compte quelque 150 lynx adultes, dont 85 % sont présents sur l’ensemble de la chaîne du Jura. Au moins quatre bêtes ont été tuées l’an dernier, deux par balles et deux par empoisonnement. D’après lui, l’animal, qui ne s’attaque pas aux troupeaux, est victime d’une polémique sur la concurrence qu’il exercerait avec certains chasseurs. La hausse de la population de chevreuils dans le Jura montre qu’il n’en est rien, assure M. Moyne.

Ceci vous intéressera aussi
Besançon: jusqu’à 10 ans ferme pour des trafiquants de drogue
Affaire Péchier: sa caisse de prévoyance lui réclame le remboursement de 500.000 euros

Les membres d'une bande de trafiquants de drogue qui se livraient à une guerre de territoires dans le quartier Planoise Lire l’article

Montbéliard : l’innovation Crunch time, cœur battant de l’innovation

L’université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) organise cette semaine la 4e édition de son Innovation Crunch time, à l’Axone de Lire l’article

Pôle métropolitain : des élus du pays de Montbéliard réclament des États généraux

Le groupe d’élus de Pays de Montbéliard Agglomération Indépendants et solidaires s’indigne de la situation du pôle métropolitain Nord Franche-Comté. Lire l’article

Besançon : 3 ans ferme pour des violences sur un policier lors d’une manifestation

Un homme de 30 ans a été condamné mercredi par le tribunal de Besançon à 3 ans de prison ferme Lire l’article

Défilement vers le haut

LeTrois, partout avec vous...

Téléchargez notre application sur votre smartphone et restez informé !

LeTrois, partout avec vous...

Téléchargez notre application sur votre smartphone et restez informé !

Scannez avec votre smartphone

LeTrois, partout avec vous...

Téléchargez notre application sur votre smartphone et restez informé !

Aller au contenu principal