Le Territoire de Belfort passe du niveau « crise » au niveau « vigilance renforcée » à partir de ce vendredi, sur avis de la cellule de veille sécheresse du bassin de l’Allan. « Depuis le début du mois de septembre, la situation météorologique s’est sensiblement améliorée », expose la préfecture du Territoire de Belfort dans un communiqué. Les précipitations sont revenues à des normales de saison : 80 mm sur Belfort, ce qui a permis à la végétation de reprendre un certain niveau de croissance. Et a permis au Doubs d’avoir un débit, à Mathay, remonté à environ 10m3/s « donnant de la lisibilité sur plusieurs semaines à ce captage stratégique pour le Nord Franche-Comté.»
Pour autant, l’allègement est réversible, prévient la préfecture. Il pourra être revu si la situation se dégrade à nouveau. Les points de vigilance sont encore marqués : le niveau d’étiage des cours d’eau reste sévère et le niveau de la nappe de la Savoureuse à Valdoie (point de captage principal de la ville de Belfort) reste bas. « Les prélèvements y restent limités à 5 000 m3 par jour » , précise la préfecture.
« À présent, la priorité est la mise en œuvre de mesures assurant la sécurisation de l’accès à l’eau potable à long terme pour les années à venir », lit-on dans le communiqué. En concertation avec les collectivités locales, des réflexions sont menées pour sécuriser durablement l’approvisionnement en eau potable du Nord Franche-Comté mais aussi pour adapter le territoire au dérèglement climatique notamment en développant la récupération d’eau de pluie.
Niveau vigilance renforcée : ce qui est à nouveau possible
Avec cet allègement, l’arrosage des jardins potagers et des jeunes arbres et arbustes entre 20h00 et 8h sera de nouveau autorisé (toujours pas les jardins et les espaces verts). Il sera aussi possible de re-laver son véhicule dans les stations économes (haute pression et dispositif de recyclage de l’eau). Pour autant, il reste interdit de nettoyer les toitures, les façades et les terrasses. En cas de non-respect, la préfecture indique que les contrevenants sont toujours passibles de sanction pouvant aller jusqu’à 1500 euros.