Pas besoin d’attendre les prévisions météo pour la prochaine édition du festival international de musique universitaire (Fimu), organisé du 28 mai et 1er juin 2020. Le soleil sera forcément dans les cœurs. Des cœurs qui battront au rythme de la samba et de la bossa nova, des musiques brésiliennes, mais aussi au rythme de la cumbia ou encore de la salsa et du tango argentin. Le Brésil sera à l’honneur de cette 34e élection, avec ses voisins d’Amérique latine.
Pour l’édition 2020, le Fimu tourne donc une page. Et ouvre un nouveau cycle. Fini les instruments. Dorénavant, on vogue à travers les régions du monde. L’occasion d’évoquer la musique traditionnelle d’un pays, d’une région, mais aussi d’y regarder avec curiosité les ponts construits avec la musique actuelle. « Il y a une richesse incroyable dans la musique de ce pays », constate Matthieu Spiegel, le directeur du festival. C’est un pays de métissage culturel. » Et de cite l’exemple de l’association du jazz et de la samba qui a donné la bossa nova. « La musique d’improvisation y est forte », poursuit de son côté Delphine Mentré, adjointe au maire, en charge des grands évènements.