Lors du confinement de mars, les usines du groupe avaient dû être mises à l’arrêt. Les syndicats craignent un scénario identique si les concessions doivent refermer.
(AFP)
Lors du confinement de mars, les usines du groupe avaient dû être mises à l’arrêt. Les syndicats craignent un scénario identique si les concessions doivent refermer.
Trois syndicats du constructeur automobile PSA ont appelé Emmanuel Macron mercredi à ne pas fermer les concessions automobiles “pour que les usines ne ferment pas”, alors que le président de la République s’apprête à annoncer de nouvelles restrictions dans la soirée. “Les concessions automobiles font partie intégrante de la production industrielle d’un groupe comme PSA”, alertent FO, la CFE-CGC et la CFTC dans un communiqué commun.
“L’activité industrielle n’existe que par le mécanisme de vente de nos véhicules”, insistent les syndicats. Cette donnée est à prendre en compte, “pour ne pas assister à un effondrement complet du secteur automobile, déjà fortement impacté par le premier confinement”. “PSA s’en est bien sorti, on a supporté le premier confinement”, a expliqué Franck Don, délégué syndical CFTC. “Mais un deuxième arrêt aurait des conséquences beaucoup plus dramatiques”.
Au premier semestre 2020, PSA (qui inclut les marques Peugeot, Citroën, Opel,Vauxhall et DS) a vu son chiffre d’affaire plonger de 34,5%, conservant tout de même un bénéfice net de 595 millions d’euros. Lors du confinement au printemps, toutes les usines du groupe automobile avaient été mises à l’arrêt le 16 mars avant un redémarrage progressif à partir du 4 mai. Le constructeur français espérait un rebond au deuxième semestre pour l’industrie automobile, durement frappée par la crise du coronavirus.