Bruno Kern, référent départemental de la République en Marche et membre du conseil national, a officialisé ce mercredi 29 juillet sa candidature aux élections sénatoriales, programmées le 27 septembre 2020. Il met en avant sa proximité avec l’exécutif pour permettre aux élus locaux d’ouvrir le « champ des possibles ».
Bruno Kern, référent départemental de la République en Marche et membre du conseil national, a officialisé ce mercredi 29 juillet sa candidature aux élections sénatoriales, programmées le 27 septembre 2020. Il met en avant sa proximité avec l’exécutif pour permettre aux élus locaux d’ouvrir le « champ des possibles ».
« Un sénateur utile. » C’est le message que veut faire passer Bruno Kern, candidat aux élections sénatoriales, organisées le 27 septembre 2020 et qui doivent renouveller 172 des 378 sénateurs français. Le prochain sénateur du Territoire de Belfort sera désigné par 375 grands électeurs, qui ont été désignés le 10 juillet. Bruno Kern souhaite succéder à Cédric Perrin, sénateur depuis 2014.
Il n’officialise sa candidature qu’aujourd’hui, car il attendait que les grands électeurs soient connus et qu’ils aient reçu sa déclaration de candidature. C’est chose faite. Sa démarche est accompagnée d’une vidéo de 4 minutes, qu’il a publié sur la toile.
Pas que des parlementaires « contre »
Pour appuyer sa candidature, il évoque l’opposition des parlementaires actuellement en place. « Il ne faut pas que choisir des parlementaires contre, insiste-t-il, pour ouvrir le champ des possibles. Il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. » Selon lui, un parlementaire doit être « à disposition ». Et selon le besoin de l’élu local, il appelle untel ou untel.
Il revendique surtout une connaissance fine du palais du Luxembourg, où il a été attaché parlementaire de Michel Dreyfus-Schmidt, ancien sénateur du Territoire de Belfort. Il a également travaillé dans des cabinets ministériels. « C’est un univers, un monde dont je connais les codes », affirme-t-il, précisant également que professionnellement, en qualité d’avocat spécialisée en collectivité territoriale, il connaît parfaitement les rouages de l’administration. Dans sa vidéo, il dit qu’il « faut savoir taper à la porte du chef du bureau, celui qui bloque le dossier ».
Quelques tacles à Cédric Perrin
« On peut toujours taper à la porte de l’attaché parlementaire du ministre, glisse-t-il également, sournoisement. C’est sans doute très agréable d’avoir une réponse de politesse. Mais ça ne fait pas avancer le dossier. Il faut savoir appeler le bon conseiller technique. » Un tacle, à peine déguisé, à Cédric Perrin. Un peu plus loin, il note son intention de siéger à la commission des lois, là où tout se décide. Et remet une couche à son adversaire, disant qu’il préfère travailler à la commission des lois, « plutôt que d’aller faire le tour du monde ». « C’est très agréable pour celui qui fait des missions d’études, mais ça n’apporte rien au Territoire de Belfort », glisse celui qui a publié ces derniers mois l’ouvrage Belfort, territoire de radicalités – l’affirmation dans la République.
Bruno Kern ne se présente pas sous l’étiquette de La République en Marche, pour que le choix des grands électeurs ne soit pas interprété comme un vote partisan affirme-t-il.