L’épidémie continue sa progression, avec une spécificité: la diffusion du variant sud-africain. Le préfet a donc décidé d’étendre l’obligation du port du masque à toutes les communes du département.
L’épidémie continue sa progression, avec une spécificité: la diffusion du variant sud-africain. Le préfet a donc décidé d’étendre l’obligation du port du masque à toutes les communes du département.
A partir de ce lundi 15 mars, il faudra porter le masque dans les rues de toutes les communes du Doubs, annonce un communiqué de la préfecture. « Après avoir consulté les élus et le directeur régional de l’Agence Régionale de Santé, Joël Mathurin, préfet du Doubs, a décidé de généraliser, à compter du lundi 15 mars 2021 à 0 h et jusqu’au 31 mars 2021 à 24h, l’obligation de port du masque pour les personnes de 11 ans et plus dans l’espace public sur le territoire urbanisé de l’ensemble des communes du département du Doubs. Par territoire urbanisé, il faut entendre les zones délimitées par les panneaux indicateurs d’entrée et de sortie des communes », détaille le communiqué.
A partir de ce lundi également, la consommation d’alcool sur la voie publique est interdite dans l’ensemble du département.
La préfecture justifie cette décision par une dégradation des indicateurs : « Pour la semaine du 3 au 9 mars 2021, le taux d’incidence épidémique dans le département est de 240,4 pour 100 000 habitants et le taux de positivité des tests réalisés de 7,32 %. Pour les personnes de plus de 65 ans, public considéré comme à risque, le taux d’incidence est important avec 136 cas pour 100 000 habitants. Tous les indicateurs sont à la hausse, avec une spécificité préoccupante concernant les variants sud-africain et brésilien, ainsi que le démontrent les analyses de la situation épidémiologique réalisées par Santé publique France et par la cellule départementale d’investigation. En effet les cas de contamination à ces variants sont en hausse et connaissent une diffusion qui tend à s’élargir à tous les secteurs du département, alors qu’ils étaient jusqu’alors cantonnés dans le secteur du Grand Besançon. Les variants sud-africain et brésilien représentent désormais 12 % des tests positifs contre 6 % au niveau régional. La forte contagiosité de ces variants présente un risque important de surcharge des capacités hospitalières de prise en charge. Compte tenu de cette situation, il demeure plus que jamais urgent et nécessaire de prévenir tout comportement de nature à augmenter ou à favoriser les risques de contagion en toutes circonstances, en particulier dans l’espace public. »