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L’oeuf à 64° C, avec le jaune cuit à cette température et caché sous le blanc d’un autre oeuf comme une raviole, est le plat signature d’Olivier Nasti, 2 étoiles Michelin, qu’il avait décliné dans une version plus simple à emporter pendant la crise sanitaire. Sa capacité à s’adapter à la crise lui a d’ailleurs valu plusieurs distinctions gastronomiques. Tartare de cerf au caviar, carré de chevreuil aux airelles, lièvre en feuille à feuille: mordu de chasse, il réinvente aussi les plats à base de gibier.
Belfortain d’origine, il a fait ses premières armes au château Servin à Belfort, un restaurant étoilé, auprès du chef Dominique Mathy. Également ancien élève d’Olivier Roellinger à Cancale, Olivier Nasti a posé ses valises en 2000 dans le village de Kaysersberg. Consacré en 2007 comme meilleur ouvrier de France, il s’est rapidement immergé dans la culture alsacienne, qu’il ne cesse de revisiter avec des plats comme son anguille du Rhin légèrement fumée et laquée aux agrumes.