Le nouveau directeur général de General Electric, Hugh Bailey, était à Belfort ce lundi 6 mai. Il a été reçu à la mairie de Belfort, à la préfecture et par l’intersyndicale.
À 14 h, ce lundi 6 mai, Hugh Bailey, le nouveau directeur général de General Electric France, a été reçu en mairie de Belfort, par Damien Meslot (LR), maire de Belfort et président du Grand Belfort, les députés Michel Zumkeller (UDI) et Ian Boucard (LR), le sénateur Cédric Perrin (LR) et le président du conseil départemental Florian Bouquet (LR). « C’était une première prise de contact », glisse Damien Meslot, qui ne souhaite pas s’étendre sur le sujet. Les élus se sont épanchés sur leurs craintes concernant la situation de General Electric dans le département et ont évoqué leurs attentes. « Nous ne voulons pas communiquer pour l’instant pour ne pas créer de faux espoirs ou des angoisses », a-t-il également déclaré. Selon Damien Meslot, aucune annonce ne devrait cependant être faite avant les élections européennes. C’est ce qu’il a compris. Il garantit également qu’aucun chiffre n’a été évoqué.
Le centre de gravité de retour à Belfort ?
Hugh Bailey, accompagné de Patrick Mafféïs, directeur des opérations industrielles de General Electric, à l’échelle de l’Europe, a rencontré ensuite la préfète du Territoire de Belfort, Sophie Élizéon, puis l’intersyndicale, pendant 40 minutes. « Il nous a dit qu’il n’y aurait pas de transfert d’activité aux États-Unis et a confirmé que Belfort aurait une place importante en Europe », note Philippe Petitcolin, délégué syndical CFE-CGC et secrétaire du comité social et économique (CSE). Ce dernier n’a pas manqué de relever que certaines activités avaient déjà migré vers Greenville… L’intersyndicale s’est notamment positionnée sur l’accueil d’une activité de maintenance à Belfort, notamment sur les aubes ou les rotors. Si Belfort est identifié comme un site de référence de maintenance, 50 000 à 100 000 heures de travail pourraient être envisagées contre 25 à 30 000 heures aujourd’hui. Depuis 2015, le centre de gravité européen de General Electric avait tendance à se diriger vers la Suisse. Reviendrait-il vers Belfort ? L’avenir le dira, mais une vaste réorganisation est quand même à redouter. Des discussions doivent avoir lieu à l’échelle de l’Europe, les 9 et 10 mai.