La communauté éducative du lycée Courbet s’est mobilisée, ce jeudi 25 février, pour manifester son mécontentement face à une baisse importante de la dotation horaire affectée au lycée à la rentrée prochaine.
La communauté éducative du lycée Courbet s’est mobilisée, ce jeudi 25 février, pour manifester son mécontentement face à une baisse importante de la dotation horaire affectée au lycée à la rentrée prochaine.
« Des heures, recteur. Des heures, recteur. » Devant l’inspection académique du Territoire de Belfort, une délégation venue du lycée Courbet, à Belfort, est venue manifester son mécontentement face à la décision de diminuer la dotation horaires affectée au lycée pour la rentrée 2021, « pour un nombre de divisions et d’élèves identiques », s’étonne, par mail, Benoit Guyon, enseignant et délégué syndical SNES-FSU. Avant de se rendre à l’inspection académique, la communauté éducative a organisé une action symbolique devant le lycée, soutenue par des élèves. Avant, des tracts ont été distribués devant l’établissement et des banderoles accrochés sur les façades.
Cette baisse du volume horaire s’élève à 52,5 heures, soit – 5 % de la dotation calcule le syndicaliste. Cette décision va « supprimer des enseignements optionnels et de spécialité ou empêcher des ouvertures qui étaient envisagées ; alourdir les effectifs des divisions, des groupes de spécialité et de langues vivantes ; faire disparaître des postes et générer des compléments de service plus importants ; [et] dégrader les conditions d’enseignement pour les élèves », énumère-t-il.
Benoît Guyon s’étonne également de cette décision dans le contexte actuel. « Cette nouvelle baisse des moyens apparaît contradictoire avec les besoins des élèves, déstabilisés par une scolarité tronquée et une crise sanitaire depuis mars 2020 », écrit-il.
Selon le syndicat, 76 % des personnels d’enseignement étaient en grève.