Didier Vallverdu et Rachel Couvreux, du parti Les Républicains, sont les deux premiers candidats à se déclarer pour les élections départementales, programmées au mois de mars 2021. Ils se présentent dans le canton du nord Territoire, à gauche depuis 2015 avec le rapprochement, alors, des cantons de Giromagny et de Rougemont-le-Château.
Didier Vallverdu et Rachel Couvreux, du parti Les Républicains, sont les deux premiers candidats à se déclarer pour les élections départementales, programmées au mois de mars 2021. Ils se présentent dans le canton du nord Territoire, à gauche depuis 2015 avec le rapprochement, alors, des cantons de Giromagny et de Rougemont-le-Château.
« Nous sommes des acteurs impliqués dans la vie de nos territoires. » Didier Vallverdu, maire de Rougemont-le-Château, est très fier de présenter ce « quatuor » qu’il lance à la conquête du canton du nord Territoire, pour les élections départementales de mars 2021. Il se présente en binôme avec Rachel Couvreux, 1re adjointe à la mairie de Lachapelle-sous-Chaux ; elle était principale du collège de Giromagny. Les suppléants sont Françoise Meyniel, médecin à Rougemont-le-Château et ancienne conseillère municipale de Bourg-sous-Châtelet, et Christian Canal, maire de Vescemont et vice-président de la communauté de communes des Vosges du Sud.
« Nous connaissons les problématiques et les enjeux de notre territoire », insiste Didier Vallverdu, aujourd’hui conseiller régional. Il ne briguera pas de nouveau mandat à l’institution régionale. L’ancien conseiller général (2008-2015) évoque le désenclavement du canton, le développement du ballon d’Alsace vers une dynamique 4 saisons, un travail sur le renforcement des outils numériques dans les établissements scolaires. Didier Vallverdu veut aussi travailler les futurs tronçons cyclables : Giromagny-Etueffont ; Etueffont-Rougemont-le-Château. Il insiste sur le soutien à la vie associative, pour éviter d’avoir des villages-dortoirs. « Il y a un lien social à poursuivre », souligne l’élu Les Républicains. Selon l’élu, on compte plus de 200 associations dans le canton du nord Territoire.
Démarrage précoce de la campagne
Dans cette déclaration de candidature, Didier Vallverdu revient aussi sur le fonds d’aide aux communes, qui existe depuis 2015 et qu’il met au crédit de Florian Bouquet, président du conseil départemental du Territoire de Belfort. « Il aide de manière importante dans les projets [des communes], insiste-t-il. Il est très simple à mobiliser, donc efficace. » Une manière de critiquer, également, la lourdeur des procédures régionales. « Une usine à gaz », tance-t-il
Concernant la perte de l’autonomie financière des conseils départementaux, Didier Vallverdu évoque « une catastrophe ». « Il n’y a plus de caractère dynamique des ressources », poursuit-il. Dans le meilleur des cas, l’État compense à l’euro près les dépenses. Mais il sait aussi que si des dépenses explosent, comme on peut le craindre du revenu de solidarité active (RSA) par exemple avec la crise économique, les dotations « ne vont pas suivre ». Et de déplorer : « Les économies de l’État se font sur le dos des collectivités territoriales. Quand on n’est pas capable de les faire soi-même, on les fait porter sur les autres. »
Ce quatuor, estampillé majorité départementale et soutenu par Florian Bouquet, démarre tôt la campagne « Ce sera une campagne très inhabituelle », acquiesce Didier Vallverdu, évoquant la crise sanitaire. Il faudra aller à la rencontre des gens « de manière différente ». Le porte-à-porte est à proscrire. Mais le candidat n’en dira pas plus sur cette stratégie de campagne.